CILLA Nicola.

Antimilitariste, Nicola Cilla est d’abord secrétaire de la Bourse du travail d’Imola et journaliste aux journaux communistes, L’Ordine nuovo (l’ordre nouveau) et L’Unità (l’unité). Son domicile à Milan (Lombardie) ayant été détruit par les fascistes et sa bibliothèque brûlée, il est contraint de s’exiler en France en 1926. Il dirige à Paris d’une agence de presse antifasciste « Paris-Rome » et s’occupait du Comité de défense des victimes du fascisme et de la terreur blanche. Mais à la suite des manifestations de protestation contre l’exécution de Sacco et Vanzetti, il est expulsé le 9 septembre 1927, comme des dizaines de militants étrangers.

Nicola Cilla arrive à Bruxelles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) le 12 septembre 1927. Il y travaille comme ouvrier à l’usine Citroën, et habite au n° 68, rue Brogniez à Anderlecht (Bruxelles) puis rue de la Rivière, dans le « quartier italien »
En 1928, Cilla s’établit à Liège pour revenir rapidement à Bruxelles (rue de la Fontaine) en 1929. Pendant ces trois années, il est l’un des dirigeants des Ligues italiennes antifascistes de Belgique (LIAB) et l’un des principaux rédacteurs de Il Riscatto, hebdomadaire des communistes italiens de Belgique. Il assiste notamment le 25 mars 1928 au Congrès national des LIAB à Châtelet (pr. Hainaut, arr. Charleroi).

Pendant son séjour en Belgique, Nicola Cilla publie une plaquette de 64 pages sur les bagnes fascistes (Les Cayennes d’Italie). Il quitte le pays à la fin de 1929 pour s’installer en Amérique du Sud. Il rentre en Italie après la Seconde Guerre mondiale.