AERDEN Maria. [Belgique]

Issue de la bourgeoisie anversoise et amie d’école de Maria Baers, elle suit des études secondaires chez les Sœurs de Onze-Lieve-Vrouw à Anvers. À partir de 1909, elle œuvre en faveur du développement du mouvement féminin dans la paroisse Saint-Michel au sein du mouvement Mariakrans. Elle participe également à des cercles d’études sociales.

En 1918, l’abbé Karsseleer contacte des femmes engagées susceptibles de l’aider à organiser un mouvement ouvrier féminin. Maria Aerden participe ainsi à la fondation d’une mutualité féminine, d’une caisse de pension, de syndicats etc. Elle contribue à la création et à la propagande des Ligues ouvrières féminines chrétiennes d’Anvers, dont elle devient la première secrétaire provinciale selon Odis ou la première présidente selon D. Keymolen (voir Sources).

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Maria Aerden participe aux débats concernant le mouvement féminin et l’action politique. Avec Berthe de Lalieux* et Marie De Ketel, elle demande l’établissement d’une « distinction entre les organisations politiques, sociales et syndicales » (pour plus d’informations sur cette question, voir KEYMOLEN D., Victoire Cappe 1886-1927. Une vie chrétienne, sociale et féministe, Louvain, KADOC-Studies 18 – Bruylant – CARHOP, 2001, p. 250-254).
À la fin des années 1920, Maria Aerden est responsable de l’édition du journal, Vrouwenbeweging (Mouvement des femmes).

Maria Aerden décède en 1964, à son domicile, au n° 118, Amerikalei à Anvers.