BOUDART Germaine.

Employée de bureau dans une entreprise de confection de Binche, Germaine Boudart est éveillée aux problèmes ouvriers par son père qu’elle accompagne, très jeune, dans les réunions de la Ligue des travailleurs chrétiens. À seize ans, elle milite à la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine (JOCF). En 1931, Émilie Arnould, alors secrétaire générale de la JOCF, lui demande d’accepter le poste de permanente à la Fédération de Mons-Borinage.

En 1942, Germaine Boudart prend la succession de Jeanne Troisfontaines* comme secrétaire des Ligues ouvrières féminines chrétiennes (LOFC) de Mons-Borinage. Plus douée pour les contacts militants que pour les problèmes d’organisation, elle demande, après deux ans, à devenir simple propagandiste. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est particulièrement active dans le groupe de résistants qui détournent les jeunes du travail en Allemagne.

Au début de 1960, Germaine Boudart quitte les LOCF où elle n’est pas parvenue à se plier à la discipline de groupe. Elle devient alors catéchiste à l’école communale de Flénu, puis à l’école d’enseignement spécial L’Espérance à Mons. Pensionnée en 1977, elle s’occupe de catéchèse dans sa paroisse. Elle décède en août 1984 à la clinique Saint-Joseph à Mons.