DUVIVIER Robert

Par Éric Belouet, Alain Prigent, François Prigent

Né le 17 mars 1918 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mort le 11 juillet 2008 à Rennes ; prothésiste dentaire ; militant jociste d’Ille-et-Vilaine, permanent de la JOC (1941-1944) ; syndicaliste CFTC puis CFDT, secrétaire général de l’UD d’Ille-et-Vilaine (1944-1959), délégué général (1959-1963), secrétaire général (1963-1971), puis président (1971-1975) de l’Union régionale parisienne (URP), membre du bureau confédéral (1951-1953, 1959-1970), du conseil confédéral (1953-1959) et du bureau national (1970-1973) ; militant du Parti socialiste (1972-1990), membre de la commission nationale « Santé » du PS ; directeur du Centre national de transfusion sanguine (1972-1981) ; membre du Conseil économique et social (1969-1974).

<center>Robert Duvivier vers 1942-1943</center>
Robert Duvivier vers 1942-1943
[Henri Bourdais, La JOC sous l’occupation allemande, op. cit.]

Fils d’un acheteur aux Nouvelles Galeries de Rennes, qui mourut lorsqu’il avait dix-huit mois, et d’une employée à la Banque de Bretagne, qui éleva seule ses quatre enfants, Robert Duvivier fit sa scolarité à l’école publique à Rennes. Il obtint le certificat d’études primaires et débuta dans la vie professionnelle à l’âge de treize ans comme apprenti mécanicien-dentiste dans un atelier de prothèse dentaire. Il exerça le métier de prothésiste dentaire de 1936 à septembre 1938. Bien qu’il fût issu d’un milieu peu croyant - « mes parents n’étaient pas hostiles à la religion, mais ne pratiquaient guère » (Solidaires..., op. cit., p. 80) -, il adhéra en 1933 à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), « très attiré par cette atmosphère de camaraderie, de fraternité, d’ouverture sur la vie » (Ibid.). Il eut rapidement des responsabilités à la section de son quartier, puis à l’échelon fédéral. Il avait aussi adhéré en 1936 à la CFTC et tenté sans succès de mettre en place une section syndicale chez les mécaniciens dentistes.

Incorporé en septembre 1938, Robert Duvivier fit la guerre l’année suivante, connut la débâcle en Touraine et fut démobilisé à Toulouse (Haute-Garonne) en avril 1941. La JOC lui proposa de devenir permanent régional en Bretagne. Il prit ses nouvelles fonctions dès mai 1941 et les assuma pendant trois ans dans la semi-clandestinité (la JOC, interdite en zone nord, put néanmoins continuer à mener une action discrète). Sa tâche consistait à organiser des sessions d’études pour les fédérations jocistes départementales, suivies parfois par plus de 50 participants, en arguant d’activités religieuses à moins de 200 mètres de la Kommandantur. Il accéda en 1943 aux responsabilités nationales. À la suite des décrets de février instaurant le STO, la JOC lui confia la responsabilité des actions conduites pour les requis et, au moment de la réunification des secrétariats jocistes des deux zones, il entra au comité national de la JOC aux côtés de Pierre Boucault, Henri Bourdais, Roger Cartayrade, Robert Henry* et André Villette*. Robert Duvivier quitta le mouvement en 1944. Il se maria la même année avec Jacqueline Nozais (décédée en 2005), originaire du quartier de Cleunay, secrétaire, travaillant pour les mouvements militants chrétiens (JOCF puis CFTC). Huit enfants naquirent de cette union.

Il reprit un emploi de prothésiste dentaire sans cesser de militer. En effet, sollicité en avril 1945 par Léon Grimault* qui l’avait entendu intervenir lors d’un meeting de la JOC pendant l’été 1944, Robert Duvivier commença une longue carrière de permanent syndical au sein de l’UD-CFTC (7 000 adhérents à l’époque), où les militants avaient du mal à retrouver leur place face à l’hégémonie de la CGT (30 000 adhérents). Il structura l’Union départementale, dont les locaux avaient été mis à disposition par la hiérarchie catholique, en puisant dans le vivier de la JOC qu’il connaissait et qu’il appelait lui-même, non sans humour, « la mafia des anciens jocistes » (H. Hamon, P. Rotman, La Deuxième gauche, op. cit., p. 34). Il réussit à implanter la CFTC dans des secteurs professionnels où elle était inexistante. Pendant cinq ans de travail acharné, il organisa des rassemblements, des manifestations contre la vie chère et les disparités découlant de l’institution des zones de salaires. Il impulsa également la vie des unions locales à Fougères, Saint-Malo (avec Léon Le Trouit*), Vitré et Dinard et, avec plus de difficulté, à Redon et Rennes. En 1947, il remplaça à la tête de l’UD Léon Grimault qui allait intégrer la municipalité MRP.

Sur le plan politique, Robert Duvivier refusa de figurer sur la liste du parti démocrate-chrétien aux élections législatives de 1945, où l’on trouvait une adhérente de la centrale chrétienne, passée par la JOCF avant-guerre, Renée Prévert (parlementaire de 1945 à 1951). Ayant adhéré après 1945 au MRP, il en fut un membre peu actif, ne renouvelant pas sa carte en 1953.

À partir de 1951, Robert Duvivier, qui avait été élu au XXVIe congrès de la CFTC (Paris, 12-14 mai 1951) au bureau confédéral (BC), fit partie d’une équipe départementale de quatre permanents. Lui-même s’occupait du secteur de Redon et de la coordination interdépartementale, tandis que les trois autres responsables, Pierre Legavre*, Léon Le Trouit et Léon Rétif*, étaient respectivement chargés de ceux de Rennes, Saint-Malo et Fougères. Au moment de la crise confédérale en 1952, il ne suivit pas les démissionnaires du bureau confédéral qui protestaient contre la volonté de la direction nationale de resserrer ses liens avec la hiérarchie catholique. Cette position « centriste » lui permit avec Maurice Brugerre du Loiret de négocier le retour des démissionnaires au BC, en particulier au sein des majoritaires, notamment de Maurice Bouladoux.

Robert Duvivier fut élu en 1953 au conseil confédéral (nouvelle instance élargie de la confédération, l’ancien BC devenant l’instance restreinte). Les grèves d’août 1953 marquèrent en Ille-et-Vilaine la rupture définitive avec le MRP et une hausse sensible des effectifs de la CFTC devenue beaucoup plus présente dans les luttes. Duvivier put alors effectuer un net rapprochement avec la minorité Reconstruction qui n’existait pas de façon structurée dans le département.

Parallèlement, il s’investissait dans la formation syndicale, animant régulièrement les Écoles normales ouvrières (ENO) régionales mises en place par la CFTC, qui réunissaient plusieurs fois par an des militants venus de l’ensemble de la Bretagne. À la différence des stages de Bierville, seule une poignée d’universitaires comme Henri Krier, professeur d’économie, et quelques membres du SGEN participaient à ces sessions. Ces écoles jouèrent un très grand rôle dans la formation des militants qui y sacrifiaient leurs congés payés. Elles permirent d’assurer une homogénéisation idéologique de l’organisation, de resserrer les liens d’amitié et de tisser des réseaux de relations.

Robert Duvivier fut élu au congrès confédéral de 1955 au titre de la minorité avec Daniel Michon* et Albert Détraz. Cette élection fut confirmée en 1957 lorsque la minorité devint la nouvelle majorité. Il siégea au nouveau bureau confédéral dirigé par Eugène Descamps au titre des conseillers techniques. Il s’occupait alors du Comité d’études et de liaison des intérêts bretons (CELIB), né d’une initiative émanant du secteur privé mais reconnu par les pouvoirs publics comme l’expression des forces économiques de la région. Il siégea aussi au conseil d’administration de la caisse régionale de Sécurité sociale de Bretagne de 1947 à 1960 dont il fut le président (1947-1957). Il était également membre du conseil d’administration de la caisse d’allocations familiales d’Ille-et-Vilaine (1951-1957). Avec la structuration des unions locales, implantées dans les six principaux bassins d’emplois, la conquête de la première place aux élections (Sécurité sociale, 1955) au détriment de la CGT et le doublement des effectifs syndiqués, c’est une UD aux fondations solides que Robert Duvivier laissa derrière lui en quittant l’Ille-et-Vilaine pour Paris à la fin des années 1950.

En effet, ses qualités de militant, par ailleurs farouche partisan de l’évolution de la CFTC, n’avaient pas manqué d’attirer l’attention d’Eugène Descamps qui, à partir de 1958, s’efforça de le convaincre de venir à Paris pour seconder Roger Gillot*, récemment élu président de l’Union régionale parisienne (URP-CFTC) à la suite de Pierre Forray, l’enjeu étant de gagner la région parisienne aux thèses de la minorité. Malgré les difficultés liées au déménagement d’une famille de huit personnes, Robert Duvivier finit par accepter la proposition d’Eugène Descamps et de Roger Gillot*, qu’il avait souvent croisés au siège confédéral depuis 1949, et devint délégué général – une fonction créée spécialement pour lui – de l’URP en juillet 1959. Quatre ans plus tard, il devenait secrétaire général de l’URP-CFTC (CFDT à partir de 1964), fonction qu’il allait conserver pendant près de dix ans, s’attachant à la structuration interprofessionnelle de la région et à la mise en place des nouvelles UD lors de la réorganisation administrative de la région parisienne. Il fit prendre en compte le poids réel de la CFTC dans les syndicats de la chimie, de la métallurgie, de l’alimentation, du bâtiment, de l’EDF, des cheminots, qui n’étaient pas représentés au sein des instances de l’URP, jusque-là dominée par les représentants des syndicats d’employés au sein de ces mêmes industries. Ce décalage sociologique grandissant apparut au grand jour notamment quand ces adhérents se mobilisèrent activement en faveur de la paix en Algérie. L’action de l’URP, au cours de cette période, fut à la pointe du combat syndical pour la paix et contre les plasticages de l’OAS. Elle eut ainsi une part active à l’organisation de plusieurs manifestations et Robert Duvivier prit la parole, le 13 février 1962 au cimetière du Père-Lachaise, à l’occasion des obsèques des manifestants anti-OAS ayant trouvé la mort au métro Charonne cinq jours plus tôt. À cette occasion, il « associe dans l’hommage qu’il rend aux morts de Charonne les victimes algériennes du 17 octobre 1961, cite Karl Marx et se réclame sans complexe par ce discours - qui doit beaucoup à Paul Vignaux* - de la geste ouvrière et des grandes journées révolutionnaires » (F. Georgi, L’invention..., op. cit., p. 46).

Mais surtout, Robert Duvivier, entouré d’une équipe de jeunes militants, se fit, à la faveur de rencontres, meetings, sessions de formation, le propagandiste des thèses de la minorité : le rôle des militants dans l’entreprise, la question de la paix et la question difficile de la déconfessionnalisation. Fort de l’expérience de la minorité en Bretagne, il opta pour une approche privilégiant le travail de réflexion tout en différant le choc frontal. Mais le caractère irréconciliable des thèses en présence finit par éclater au grand jour. D’un côté, le courant animé par les « Équipes syndicales chrétiennes », de l’autre la minorité qui prônait inlassablement l’unité d’action, le développement des fédérations d’industrie, l’élargissement de l’action syndicale jusqu’au champ politique dans une indépendance affirmée. Malgré sa pondération et son désir de faire prévaloir le combat des idées sur les chocs frontaux, Robert Duvivier n’en demeurait pas moins un homme aux convictions inébranlables qui lui valurent, au moins autant que ses origines bretonnes et son physique, le surnom de « menhir » au sein de l’organisation.

Robert Duvivier fut très actif en Mai 68, représentant notamment, avec Eugène Descamps et Charles Piétri*, la CFDT en tête de la manifestation parisienne du 13 mai, à l’organisation de laquelle l’URP avait pris une grande part en la personne de son secrétaire adjoint, Louis Moulinet.

En 1970, au moment de la préparation du 35e congrès (le dernier où il fut élu), il exprima des désaccords avec la confédération qui avait entrepris des réformes des statuts avec la mise en place d’un bureau national et d’une commission exécutive. Ses désaccords le conduisirent à quitter les instances dirigeantes de la confédération et à envisager une vie professionnelle en dehors de la CFDT. Il quitta ses fonctions de permanent et fut remplacé par Guy Gouyet*. Il devint alors, dans le cadre d’un reclassement, directeur du Centre national de transfusion sanguine d’octobre 1972 à janvier 1981.

S’étant toujours opposé au cumul des responsabilités syndicales et politiques, il adhéra au Parti socialiste en 1972, au moment où il n’avait plus de responsabilité syndicale. Il fut membre de la commission nationale Santé du PS. Mais, vite déçu des pratiques militantes en cours, il limita son engagement au règlement de sa cotisation, avant de quitter le PS au début des années 1950.

Après l’élection de François Mitterrand*, il siégea au titre de la CFDT aux conseils d’administration de la commission de recours gracieux de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (1981-1990), de l’Union des caisses nationales de Sécurité sociale (1981-1990), de la Caisse d’allocations familiales de la région parisienne (1970-1991) et de la commission sociale et de la commission de formation du personnel de la Caisse d’allocations familiales des Hauts-de-Seine (1991-1997). Membre du conseil d’administration de l’AG2R nationale (1981-1997) et du bureau (1982-1998), il en fut le président pendant quatre ans, en 1991-1992 et en 1995-1996. Il fut aussi membre du conseil d’administration de la section régionale de Paris-Île-de-France de l’AG2R (1987-1999) qu’il présida de 1993 à 1997. Il milita également au sein des organismes de logement social, siégeant aux conseils d’administration de l’Office public d’HLM à Issy-les-Moulineaux (1972-1991) au titre de la Caisse d’allocations familiales, de la société anonyme HLM Emmaüs (1978-1999) et de l’Office HLM de Malakoff (1992-1999) au titre du 1 % logement.

Son activité militante le conduisit à représenter la CFDT dans un certain nombre d’organismes très divers. Il fut membre du Conseil économique et social national, section des activités sociales, au titre de la CFDT (1969-1974), du conseil d’administration de l’Association pour la réhabilitation professionnelle par le travail protégé (1972-1999), de l’association gestionnaire de l’auberge de jeunesse et du foyer de jeunes travailleurs de Saint-Malo dont il fut l’administrateur (1981-1985) et le président (1986 à 1999). Il fut le président fondateur de l’Association d’insertion sociale et professionnelle des jeunes sans qualification du secteur d’Issy-les-Moulineaux, Clamart, Meudon (1981-1996), puis président d’honneur (1997). Il appartint au conseil d’administration et fut trésorier (1967-1974) de la Fondation nationale de gérontologie, membre du conseil d’administration (1965-1975) du Centre anticancéreux René Huguenin à Saint-Cloud et de la commission de surveillance de l’hôpital Corentin-Celton à Issy-les-Moulineaux (1983-1991). Enfin, il siégea au conseil d’administration et fut trésorier (1967-1991) du Comité français d’éducation pour la santé.

Robert Duvivier fit partie des vingt-cinq anciens dirigeants confédéraux, fédéraux et régionaux de la CFDT qui signèrent une tribune publiée dans Le Monde le 18 avril 2004, intitulée « Questions à la CFDT », se montrant très critique envers l’attitude de la confédération concernant les retraites et s’interrogeant sur l’évolution de la centrale.

L’un de ses fils, Marc Duvivier, journaliste, travailla pendant longtemps pour la presse confédérale CFDT, d’abord à Syndicalisme hebdo (1973-1978) puis à CFDT magazine (jusqu’en 2005).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article23597, notice DUVIVIER Robert par Éric Belouet, Alain Prigent, François Prigent, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 12 novembre 2019.

Par Éric Belouet, Alain Prigent, François Prigent

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Robert Duvivier vers 1942-1943
[Henri Bourdais, La JOC sous l’occupation allemande, op. cit.]
[Solidaires..., op. cit.]

SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Arch. Dép. Côtes-d’Armor, fonds CFDT, 158J21 ; Ille-et-Vilaine, 327 W 98. — Arch. privées André Marivin (permanent syndical d’Ille-et-Vilaine). — Arch. confédérales CFDT, Organisation de la CFTC/CFDT et congrès confédéraux, décembre 2006. — Notice DBMOF. — G. Adam, La CFTC, Histoire politique et idéologique (1940-1958), A. Colin, 1964. — M. Launay, La CFTC : origines et développement (1919-1940), Publications de la Sorbonne, 1986. — A. Dorso, Les facteurs d’une évolution syndicale. Histoire de la CFTC-CFDT des origines à 1964 en Ille-et-Vilaine, mémoire de diplôme des hautes études en pratiques sociales, Rennes, 1987. — J. Sainclivier, « La CFTC en Ille-et-Vilaine (1920-1964) : d’un syndicat minoritaire à un syndicat dominant », Populations et cultures : études réunies en l’honneur de François Lebrun, PUR, 1989, p. 501-509. — Dossier « Occupations/négociations, les syndicats en Mai 68 », Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 20, 1990 (transcription d’une table ronde ayant eu lieu le 18 juin 1988 sur « Les syndicalistes et le mouvement de mai-juin 1968 », avec la participation de R. Duvivier). — L. Berlivet, Transformations et permanences de la CFTC-CFDT en Bretagne : deux générations de syndicalistes, Sciences politiques, Rennes, 1991. — L. Berlivet, F. Sawicki, « La foi dans l’engagement, les militants syndicalistes CFTC de Bretagne dans l’après-guerre », Politix, n° 27, 1994. — « Robert Duvivier : la longue marche », in Solidaires, journal de l’Union Régionale des Syndicats d’Île-de-France CFDT, n° 373 (n° spécial consacré à l’évolution de la CFTC), novembre 1994, p. 80-83. — H. Hamon, P. Rotman, La deuxième gauche. Histoire intellectuelle et politique de la CFDT, Ramsay, 1982. — M. Branciard, Histoire de la CFDT. Soixante-dix ans d’action syndicale, La Découverte, 1990. — F. Georgi, L’invention de la CFDT. 1957-1970, Les Éditions de l’Atelier/CNRS éditions, 1995. — Henri Bourdais, La JOC sous l’occupation allemande, Les Éditions de l’Atelier, 1995. — Renseignements communiqués par Marc Duvivier, fils de l’intéressé (9 avril 2008), et par Vincent Maho-Duhamel, gendre de l’intéressé (5 avril 2008). — Entretiens de François Prigent avec André Marivin.

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