VIALLE Marcel

Fils de Benoît, menuisier, et de Marie Morange, sans profession, Marcel Vialle a été adopté par la Nation par jugement du tribunal de la Seine du 23 janvier 1924.
Il est devenu maçon et habitait Bellerive-sur-Allier (Allier).
Le 27 août 1943 il est condamné par le Tribunal Spécial de Riom à un an de prison avec sursis pour « détention d’arme et de munitions », un pistolet automatique et des munitions de chasse. Arrêté peu après pour un délit mineur, il est interné le 13 novembre 1943 à la Maison d’Arrêt de Cusset. Il est condamné le 9 décembre 1943 à six mois de prison par le Tribunal de Première Instance de Cusset. Suite à la condamnation par le Tribunal de Cusset il est rejugé le 8 janvier 1944 pour « détention irrégulière d’arme et de munitions » par le Tribunal Spécial de la Cour d’Appel de Riom qui annule le sursis. Il est alors condamné à un an de prison, les deux peines étant confondues.
Il fut ensuite envoyé à la centrale d’Eysses, commune de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) à partir du 15 février 1944. Suite au soulèvement d’une partie des prisonniers -essentiellement composés de prisonniers politiques- au sein d’un bataillon FFI le 19 février 1944, l’État français réprima durement le mouvement et livra 1121 prisonniers à la division SS Das Reich qui les conduisit à la gare de Penne pour les déporter jusqu’au camp de Royallieu à Compiègne 3 jours durant puis 3 autres jours vers Dachau (Allemagne) par les convois du 18 juin et du 2 juillet.
Marcel Vialle figure parmi les déportés. Après la quarantaine à Dachau il est transféré le 17 août au camp de concentration de Mauthausen. Il y reçoit le matricule N° 90608 et est affecté le 25 août au Kommando de Loibl Pass. Il fait partie des 1120 hommes dont 247 Français qui sont transférés de Mauthausen à Auschwitz le 2 décembre 1944. Marcel VIALLE fait partie du groupe de 2221 déportés -dont 15% de non-Juifs- qui sont évacués d’Auschwitz face à l’avance de l’Armée Rouge. Ils transitent par le camp de Gross Rosen et arrivent à Buchenwald le 10 février 1945.
Il est mort avant son rapatriement, le le 26 mai 1945 à Dachau selon l’État-civil ou le 11 juin 1945 avant le rapatriement sur le lac de Constance selon les Archives du camp de Mauthausen.

Il a été reconnu Mort en déportation.
Son nom ne figure sur aucun monument aux Morts.