DRIESSCHAERT Jules.

Jules Driesschaert est le fils d’August Driesschaert et le mari de Marie Laporte. En 1901, À Courtrai, il travaille dans la coopérative socialiste, est collecteur de cotisations de la mutualité socialiste Bond Moyson à Courtrai.
Au début de 1909, la direction nationale du Belgische werkliedenpartij-Parti ouvrier belge (BWP-POB) charge Jules Driesschaert de prendre la direction des jeunes organisations socialistes de l’arrondissement de Turnhout, où sont créées en 1907-1908 la section du BWP, la coopérative De Volkswil (la volonté du peuple) et la mutualité Bond Moyson. Il est le délégué de la fédération socialiste d’arrondissement de Turnhout au Conseil général du parti.
Entre 1910 et 1913, Julest Driesschaert y développe quelques organisations socialistes et surtout en dehors de la ville de Turnhout même et dans les autres communes de la Campine, il est propagandiste permanent et secrétaire fédéral de l’arrondissement de Turnhout. Il joue entre autres un rôle important dans la grève des travailleurs du papier à Turnhout en 1910-1911, grève qui a un retentissement national car elle est dirigée contre les mesures du patronat opposé au droit de réunion des travailleurs du papier.

Au Congrès de la Commission syndicale de 1910, Jules Driesschaert présente un rapport sur l’augmentation de la cotisation à verser à la Commission syndicale (CS - syndicat interprofessionnel). Il présente aussi un rapport sur le thème « Comment un conflit doit-il être entamé pour recevoir l’approbation de la CS ? » « Nous voudrons », dit-il, « que le congrès indique une fois pour toutes par une résolution énergique, que les groupements professionnels affiliés en règle doivent avoir le pas sur les conflits des syndicats qui ne respectent pas les statuts de la CS ». Il trouve de l’opposition au congrès notamment chez Laurent Vandermissen* qui parle pour les travailleurs du bois. La question est renvoyée à la CS de même que la question sur l’augmentation des cotisations.
Jules Driesschaert publie aussi des articles dans le journal, Vooruit (En avant), qui est répandu en Campine.

En mars 1913, Jules Driesschaert démissionne de sa fonction de propagandiste à Turnhout car il déménage à Bruxelles où il devient secrétaire de la Fédération des peintres.