KRICQ Suzanne née FARNIER Marguerite Suzanne Françoise ["Régina", pseudonyme de résistance]

Suzanne Kricq, est née Marguerite Suzanne Françoise Farnier le 11 juillet 1900 à Toul, fille de François, adjudant-chef dans un régiment d’infanterie du Toulois, et de Justine Joséphine Émilie Colère, commerçante à Toul.

Elle s’engagea en 1918 comme infirmière au sein de l’hôpital américain de Bazoilles-sur-Meuse ce qui lui permit d’apprendre l’anglais.

Après-guerre, elle mit au monde un enfant prénommé Jacques en 1922. Elle épousa Ernest Kricq en 1925. Ils s’installèrent à Pagney-derrière-Barine. Suzanne Kricq donna naissance à un second enfant, une petite fille prénommée Michèle en 1929.

Elle intégra le mouvement de résistance Lorraine dans lequel elle aida activement des évadés, des résistants, des réfractaires au STO à transiter vers la zone libre. Plus de 2500 individus auraient bénéficié de son aide pour passer en zone libre.

Elle conduisit également des missions de renseignement au sein de la résistance (réseau SR Kléber). C’est au cours d’une mission de renseignement qu’elle fut abattue sommairement d’une rafale de mitraillette allemande à Saint-Dizier-L’Evêque (Territoire de Belfort) le 3 juin 1944.
Elle fut homologuée Résistante FFC et FFI.

Plusieurs voies en Meurthe-et-Moselle se nomment Suzanne Kricq ou Régina Kricq. Par ailleurs l’école de Pagney-derrière-Barine où elle habitait, s’appelle l’école Suzanne Kricq.

Son nom est par ailleurs inscrit sur le Mémorial des Services spéciaux à Ramatuelle.