BRESSON Émile, Delphin

Émile Bresson était le fils de Delphin Constant et de Marie Delphine Grandgirard, tous deux cultivateurs à Ternuay. Il se maria le 28 novembre 1906 à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges) avec Marie Delphine Lambert. Il était domicilié à La Bresse (Vosges).
Il entra dans la Résistance au maquis de la Piquante-Pierre, à Basse-sur-le-Rupt (Vosges).
En septembre 1944 l’effectif du maquis était de 1300 hommes. Les colonnes allemandes montèrent à l’assaut du maquis dans la nuit du 19 au 20 septembre 1944. L’attaque nazie fut déclenchée à l’aube du 20 septembre sous un épais brouillard, ce qui empêcha l’appui aérien favorisant ainsi les résistants qui repoussèrent toutes les attaques de l’ennemi qui se poursuivirent jusqu’à 18 heures. Les maquisards repoussèrent toutes les attaques puis se replièrent. Cependant 73 FFI et 10 civils furent tués ou fusillés les 16, 20 et 21 septembre 1944. Les pertes allemandes étaient de 480 tués, blessés, prisonniers. Émile Bresson fut capturé par l’ennemi le 20 septembre et fusillé le 21 septembre 1944 au lieu-dit "Les Combes", à La Bresse (Vosges).
Il fut homologué au titre de "Déporté et interné de la Résistance" (DIR), dossiers SHD de Vincennes, GR 16 P 89447 et Caen AC 21 P 733366 (non consultés).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 05/10/1955 publié au JO le 16/10/1955.
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de "la Piquante Pierre", à Basse-sur-le-Rupt, sur le monument commémoratif du "Pré de l’Orme" et le monument aux morts, à La Bresse (Vosges).