Par Michel Brot, Jacques Girault
Né le 19 juin 1905 à Nice (Alpes-Maritimes), mort le 26 mai 1996 à Saint-Étienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) ; instituteur ; syndicaliste et militant socialiste SFIO des Alpes-Maritimes.
Fils de Joseph Ferrero, ouvrier boulanger originaire d’Italie, et de Joséphine Cristin, employée de commerce, Ange Ferrero entra à l’École normale d’instituteurs de Nice en 1921.
Instituteur à Nice, membre du syndicat de la Fédération unitaire de l’enseignement, il le quitta en 1928 par hostilité aux militants communistes. Il rejoignit le Syndicat national des instituteurs et fit partie du conseil syndical et du bureau départemental de la section des Alpes-Maritimes du SNI dans les années 1930. En 1934, il était trésorier de la section des Alpes-Maritimes de la Fédération générale des fonctionnaires (CGT). Il participa à la grève du 30 novembre 1938.
Ange Ferrero adhéra au Parti socialiste SFIO en 1932. Membre de la Ligue des droits de l’Homme, il fut, sous le Front populaire, le responsable de l’union des sections socialistes des premier et deuxième cantons de Nice. Il fut le secrétaire du secteur et membre du bureau de la fédération socialiste SFIO de 1932 à 1937.
À partir de 1943, Ange Ferrero rejoignit les Francs Tireurs et partisans et participa à des actions de résistance.
Après la guerre, il milita dans les rangs du SNI et du Parti socialiste SFIO.
Ange Ferrero s’était marié le 16 juin 1928 à Nice avec Lydie Viterbosi, sténo-dactylo. Le couple eut un enfant.
Son frère cadet, [René Ferrero-24881], instituteur à l’école du quartier Saint-Roch, syndicaliste, militait également au SNI et à la SFIO ; il fut déplacé à Plan de Carros par arrêté préfectoral du 2 novembre 1940.
Par Michel Brot, Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Alpes-Maritimes, série T. — L’Effort syndicaliste des Alpes-Maritimes, 1er mai 1934. — L’Alerte, 17 octobre 1936. — Notice DBMOF par Jacques Girault et Michel Brot. — Renseignements fournis par l’intéressé.