HOUTMANN Jean, Antoine, Émile, aussi écrit HOUTMAN

Jean Houtmann était le fils d’Alfred Houtmann, garçon de laboratoire, alors âgé de 33 ans, et de son épouse Philomène née Hostetter, âgée de 24 ans. Il s’engagea dans l’armée. A la fin des années 20, il était maréchal-des-logis au 1er régiment de spahis algériens en garnison à Alger (Algérie). Il y rencontra celle qui allait devenir son épouse, Marguerite Aline née Gorgos, née à Alger le 19 janvier 1906. Ils se marièrent à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 10 août 1929.
En 1944, Jean Houtmann avait rejoint la Résistance dans la Drôme
Il faisait partie de la compagnie Maisonny, 1ère compagnie, du 2e bataillon de l’Armée secrète de la Drôme. Ses services sont homologués à partir du 15 décembre 1943.
Il commandait une compagnie des FFI lors de l’attaque allemande le 22 juin 1944 contre les maquisards installés à Combovin ; il fut tué lors du bombardement de cette localité par la Luftwaffe.
L’acte de décès, établi pour un inconnu fut rectifié par un jugement de tribunal civil de Valence (Drôme) du 24 février 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans la Nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), Carré E, rang 1, sépulture 17.
À Combovin, son nom est inscrit sur le Monument aux Morts et sur une plaque commémorative à la mairie. Il figure également à Vaunaveys-la-Rochette sur le monument commémoratif érigé dans une ancienne carrière à l’entrée de la Vieille Rochette « à la mémoire des héros du maquis victimes de la barbarie Allemande » et sur le monument commémoratif départemental, à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme), avec le nom Hautmann.


Voir Combovin (Drôme), 22 juin 1944