ARA Ryōtarō

Né en Hokkaldo le 20 avril 1895 ; date de mort inconnue. Militant du Syndicat des paysans.

ARA Ryōtarō naquit au village de Takasumura, district de Kamigawa, dans l’île de Hokkaidō. Son père, ARA Unji, fermier à Takasumura, était originaire du pays de Yamashiro où il était né en 1870. Venu en Hokkaidō pour s’y livrer à l’agriculture, il milita avec ses fils Ryōtarō et Tetsuo à la tête du mouvement paysan, et fonda en 1926 à Takasumura une section du Syndicat des paysans japonais (Nichinō). IIlrevint de l’île de Hokkaidō en 1930 pour participer il la lutte de libération paysanne.
Ryōtarō apporta ainsi dès son adolescence sa contribution au mouvement paysan. Il prit en 1927 la direction de la grève des fermiers de Tsukigata et de ceux d’Isono, à Kotaru (Hokkaidō). Arrêté au cours de la répression massive qui marqua l’Affaire du 15 mars 1928, ARA Ryōtarō passa environ trois années en prison. Restant en Hokkaidō avec son frère Tetsuo, il participa en 1931 à une grève de protestation contre la réduction des intérêts du fonds de réserve de Takasumura. Il prit également une part active à la grève des fermiers de Hachisuga en 1932, puis, malgré la répression croissante organisée par le régime (c’était alors presque l’état de guerre), il continua avec Tetsuo son travail d’organisation et manifesta en 1936 son soutien au Parti socialiste populaire (Shakai taishū tō). En 1951, ARA Ryōtarō reconstitua à Takasumura la section du Syndicat des paysans japonais qu’il avait fondée avant-guerre et reprit la tête des grèves paysannes dans le district de Kamigawa.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237003, notice ARA Ryōtarō, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 3 février 2021.

SOURCES : WATANABE Sōzō, Hokkaidō shakai undō shi (Histoire des mouvements sociaux en Hokkaidō), 1966. — Hakkaidō nōchi kaikaku shi (Histoire de la réforme agraire en Hokkaidō), publié par le Bureau gouvernemental de Hokkaidō.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable