ARAHATA Kanson

Né le 14 août 1887 à Yokohama. Ecrivain. Un des fondateurs du Parti communiste japonais ; député socialiste de 1945 à 1949.

Fils puiné d’ARAHATA Iwakichi et Sada, ARAHATA Kanson naquit dans le quartier d’Eiraku à Yokohama dans le département de Kanagawa. Son père était traiteur et fournissait les maisons de rendez-vous du quartier des plaisirs de cette ville. Après avoir achevé ses études au lycée municipal Yoshida en mars 1091, ARAHATA Kanson suivit les cours du soir de l’Ecole de langue anglaise de Yokohama, tout en travaillant comme garçon de bureau dans une société commerciale étrangère ; il fréquenta alors l’Eglise chrétienne Kaigan située dans le quartier de Yamashita et fut baptisé en 1903. La même année, il entra en contact avec la Société des amis de la justice (Hōkōgikai) qui avait été fondée dans la perspective de mise en valeur et de défense des nouveaux territoires, par le capitaine de la marine GUNJI Naritada, célèbre pour son expédition en barque vers les îles Kouriles ; c’est sur la recommandation de cette organisation qu’ARAHATA Kanson fut employé comme apprenti dans la section de menuiserie de l’arsenal de Yokosuka.
On assistait à cette époque à une détérioration des relations russo­-japonaises, ce qui fournit à SAKAI Toshihiko et KŌTOKU Shūsui matière à leur célèbre article « Taisha no ji » (A propos de démission) publié dans le Yorozu chōhō (Informations diverses du matin) du 12 octobre 1903 ; à la lecture de cet essai dans lequel les auteurs s’élevaient contre le virage belliciste des puissances en présence, ARAHATA Kanson fut très impressionné par les idées pacifistes qui y étaient développées et s’éveilla ainsi à la pensée socialiste. Il adhéra l’année suivante à l’Association socialiste (Shakaishugi kyōkai), quitta la Société des amis de la justice (Hōkōgikai) ainsi que l’arsenal de la Marine de Yokosuka et fonda avec HATTORI Hamaji et SUZUKI Hideo la Société de l’homme du peuple de Yokohama (Yokohama heiminsha) ; entretenant des relations étroites avec la Société de l’homme du peuple (Heiminsha) de KŌTOKU Shūsui, il s’engagea dans le mouvement pacifiste et parcourut entre avril et juillet 1905 toute la région du Tōhoku (nord-est de l’île principale) pour diffuser des ouvrages et publications socialistes ; cependant, à la suite de l’interdiction du Heimin shimbun (Journal de l’homme du peuple) par les autorités, la Société de l’homme du peuple (Heiminsha) fut bientôt contrainte à la dissolution. En octobre 1905, sur la recommandation de SAKAI Toshihiko, ARAHATA devint journaliste au Muro shinpō (La Dépêche de Muro) édité à Tanabe dans le département de Wakayama ; c’est là qu’il fit la connaissance de KANNO Suga. Ayant démissionné six mois plus tard, il se rendit à Tōkyō où il collabora à la publication de l’organe de presse des socialistes de la tendance matérialiste Hikari (Lumière) et fut marqué par la théorie de l’action directe prônée par KŌTOKU Shūsui après son retour des Etats-Unis. Au mois d’août, ARAHATA Kanson rejoignit à Kyōto KANNO Suga pour vivre avec elle, mais retourna le mois suivant à Tōkyō afin d’y prendre part à la lutte contre l’augmentation des tarifs des tramways.
Dès le lancement du Heimin shinbun quotidien (Journal de l’homme du peuple), en janvier 1907, ARAHATA Kanson y travailla comme journaliste et c’est à ce titre qu’il couvrit les événements de la mine de cuivre d’Ashio ; le journal devait cependant cesser de paraître trois mois plus tard. Ayant organisé avec ŌSUGI Sakae et d’autres partisans de l’action directe une manifestation pour fêter la mise en liberté de YAMAGUCHI Kōken, ARAHATA Kanson fut impliqué dans l’Affaire des drapeaux rouges (cf. Historique) et condamné à une peine de dix-huit mois d’emprisonnement. Il sut tirer profit dé son incarcération en étudiant la langue anglaise dans la prison. Lorsque à sa libération il apprit le mariage de KŌTOKU Shūsui avec KANNO Suga, célébré pendant sa détention, il se rendit, armé d’un pistolet, à la station thermale de Yugawara, dans l’intention d’attenter à leur vie ; ils étaient absents et c’est ainsi qu’il ne put mettre son projet à exécution ; il ne réussit pas plus à mettre fin à ses jours.
L’Affaire du complot de lèse-majesté éclata en juin de la même année, mettant directement en cause KŌTOKU Shūsui et KANNO Suga ; cet événement provoqua chez ARAHATA Kanson une prise de conscience qui le détermina à collaborer avec SAKAI Toshihiko dans le cadre de la Société d’édition Baibunsha (Société des écrivaillons) ; il écrivit par ailleurs des articles pour le Niiroku shinpō (Dépêche du 26) et le Nihon shimbun (Journal du Japon). Ayant lancé en octobre 1912, avec OSUGI, la revue littéraire socialiste Kindai shisō (La pensée moderne), il organisa en juillet de l’année suivante le Groupe d’études sur le syndicalisme (Shinjikari­ sumu kenkyūkai) qui devait se transformer en février 1915 en Conférences de l’homme du peuple (Heimin kōenkai) et prit une part active à la reconstitution du mouvement socialiste. La parution de Kindai shisō (La pensée moderne) fut interrompue en septembre 1914 ; le mois suivant paraissait le Heimin shimbun (Journal de l’homme du peuple), mensuel dont chaque livraison fut frappée d’interdiction jusqu’au numéro six qui marqua la fin de cette nouvelle· tentative en mars 1915. Au mois d’octobre, Kindai shisō (La pensée moderne) parut de nouveau mais, frappée elle aussi d’interdictions successives, cette revue devait disparaître quatre mois plus tard. Vers cette époque, ARAHATA Kanson commença à s’intéresser aux syndicats d’industrie et, se démarquant de l’arnacho-syndicalisme défendu par ŌSUGI Sakae, il rompit avec ce dernier et publia une brochure diffusée à titre gratuit, Rōdō kumiai (Syndicat ouvrier), qui fut également l’objet d’interdictions.
A partir du mois de mai 1917, ARAHATA Kanson entreprit avec YAMAKAWA Hitoshi de publier Aofuku (Habits bleus) présenté comme un supplément à la revue Shin shakai (La nouvelle Société) ; sous l’effet des interdictions renouvelées, la parution dut être interrompue au quatrième numéro. Pour leurs activités, ARAHATA Kanson et YAMAKAWA Hitoshi furent condamnés à quatre mois de prison ferme. Libéré en février 1919, ARAHATA Kanson forma quatre mois plus tard avec YAMAKAWA le Groupe d’études sur les syndicats ouvriers (Rōdō kumiai kenkyūkai) dans le cadre duquel il établit des relations avec de jeunes ouvriers adhérents de la Société fraternelle (Yūaikai) entre autres. Au mois d’avril 1920, il alla habiter à Osaka, où il assuma la responsabilité de la rédaction du Nihon rōdō shimbun (Journal du travail du Japon) lancé par IWAIDE Kinjirō le mois précédent. Il consacra par ailleurs ses efforts à rapprocher les militants syndicalistes ouvriers du socialisme en organisant par exemple, dans le cadre de son journal, un Groupe de recherches sur les problèmes du travail (Rōdō mondai kenkyūkai) ou en constituant la Société L.L. (L.L. kai ; L.L. pour Labour and Liberty). Appréhendé en novembre de la même année lors de l’Affaire des drapeaux rouges de Kyōto — au cours d’une manifestation destinée à célébrer la sortie de prison de TAKAYAMA Gizō, président de l’Union de Kyōto de la Société fraternelle (Yūaikai kyōto rengōkai), des drapeaux rouges avaient été déployés — ARARATA Kanson fut condamné à une peine de six mois d’emprisonnement qu’il purgea de juin à décembre de l’année suivante. A sa libération, en janvier, 1922, il collabora à la revue de SAKAI Toshihiko et YAMAKAWA Hitoshi, Zen’ei (Avant-garde) et participa en juillet à la formation dans la clandestinité, du Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō). Deux mois, plus tard, lorsque, à l’occasion du Congrès constituant de l’Union générale des syndicats ouvriers du Japon (Nihon rōdō kumiai sōrengō), les partisans de la ligne anarchiste et ceux de la ligne" bolcheviste » s’affrontèrent violemment, ARARATA Kanson joignit ses efforts à ceux de SAKAI Toshihiko et YAMAKAWA Hitoshi pour diriger les syndicalistes de la tendance « bolcheviste ». Après s’être rendu secrètement à Pékin en novembre sur l’invitation de l’ambassadeur soviétique A. Joffe, il effectua en mars de l’année suivante un voyage clandestin à Moscou pour y faire le rapport officiel sur la constitution du Parti communiste japonais auprès du Comintern. Apprenant la répression qui avait frappé au mois de juin les militants communistes dans son pays, il décida de rentrer immédiatement. C’est sur le chemin du retour, à Vladivostok, qu’il connut la nouvelle du Grand tremblement de terre du Kantō (1er septembre 1923). Lorsque le courant en faveur de la dissolution du Parti communiste devint prédominant, ARAHATA Kanson s’y opposa énergiquement, mais sans succès. Il participa dès lors aux activités du Bureau chargé de la reconstitution du Parti. En janvier 1925, il se rendit en secret à Changhai au bureau d’Extrême-Orient du Comintern où il rencontra les délégués du Comintern et du Profintern Voitinsky et Helier et travailla avec SANO Manabu, SANO Fumio, TOKUDA Kyūichi et AONO Suekichi à la rédaction des Thèses de Changhai qui énonçaient les directives en vue de la réorganisation du Parti communiste japonais. Arrêté lors de la vague de répression anti-communiste de mars 1926, ARARATA Kanson purgeait une peine de dix mois d’emprisonnement quand le IIIe Congrès du Parti communiste se réunit en décembre pour marquer la reconstitution du Parti ; malgré son absence forcée, il fut proposé comme président du comité de contrôle. Mais lorsqu’il eut constaté, à sa libération en février de l’année suivante, que le Fukumoto-isme, qu’il jugeait dangereux par son extrémisme, occupait une position dominante au sein du Parti, il refusa de rejoindre les rangs de ce dernier. Il collabora alors à la revue Rōnō (Ouvriers et paysans) lancée par SAKAI Toshihiko et YAMAKAWA Hitoshi en décembre de cette année-là. S’opposant à la doctrine du Parti communiste selon laquelle la révolution à mener à bien était une révolution bourgeoise démocratique passant par l’abolition du système impérial, les collaborateurs de la revue Rōnō (Ouvriers et paysans) s’attachèrent à démontrer que les vestiges de l’époque féodale, y compris le système impérial, avaient perdu leur impact politique et que l’objectif stratégique du prolétariat devait bien plutôt être la réalisation d’une révolution socialiste mettant en échec la bourgeoisie. Cependant, sous l’effet des multiples interdictions de vente, d’une part, et de difficultés financières, d’autre part, après une suspension de parution de trois mois fin 1929-début 1930, Rōnō (Ouvriers et paysans) devait cesser de paraître en juin 1932. Avec YOSHIKAWA Morikuni et KOBORI Jinji, ARAHATA Kanson lança, à partir du mois suivant, Zenshin (En avant) qui parut jusqu’en décembre 1933. Par la suite, tout en collaborant avec KOBORI Jinji et SAKISAKA Itsurō à la publication mensuelle Senku (Pionnier) à partir de juin 1933, il s’efforça d’accentuer à gauche l’orientation des partis ouvriers légaux. Mais l’Incident de Mandchourie (cf. Historique) déclencha une vague de conservatisme et de répression qui se fit de plus en plus redou­table et entrava bientôt le mouvement. Le nouveau mensuel cessa de paraître à sa troisième livraison. Impliqué dans l’Affaire du front popu­laire de décembre 1937 qui mit en cause les partis prolétariens légaux, ARAHATA Kanson fut arrêté et ne fut relâché sous caution qu’en avril 1939 ; pour vivre, il occupa un emploi à temps partiel auprès de la Société d’éditions Jitsugyō no sekai.
Désespéré par la mort de sa femme en octobre 1941, il quitta cette société et, travaillant de temps à autre à des traductions, vécut toute la fin de la guerre dans une grande pauvreté. Le jugement concernant l’Affaire du front populaire fut rendu en première instance en septembre 1944, le condamnant à une peine d’emprisonnement de trois ans ; la sentence ayant été confirmée en Cour d’appel, il se pourvut en Cassation ; la fin de la guerre intervint et la Cour suprême se prononça pour la cassation. Dès la cessation des hostilités, ARAHATA Kanson entreprit avec TAKANO Minoru et YAMAHANA Hideo de reconstituer les syndicats ouvriers ; il fut également l’un des fondateurs du Parti socialiste japonais (Nihon shakai tō) organisé à partir de toutes les tendances des anciens partis prolétariens de l’avant-guerre et participa au mouvement pour la constitution d’une Ligue populaire démocratique (Minshu jinmin renmei) animé par YAMAKAWA Hitoshi. Elu premier président de l’exécutif du Syndicat de la métallurgie du Kantō (Kantō kinzoku rōdō kumiai) en décembre 1945, il participa aux activités de la Commission centrale du travail (Chūō rōdō iinkai) constituée en mars de l’année suivante.
En remplacement de YAMAKAWA Hitoshi, organisateur principal, ARAHATA Kanson avait deux mois auparavant animé la réunion destinée à fêter le retour d’exil de NOSAKA Sanzō. Lors des premières élections générales de l’après-guerre qui eurent lieu en mars de cette année-­là, ARAHATA Kanson se présenta sur une liste du Parti socialiste dans la deuxième circonscription de Tōkyō et fut élu à la Chambre des représentants. Devenu membre du Comité central du Parti socialiste un an plus tard, il fut réélu à la Diète le mois suivant, en avril 1947, dans la quatrième circonscription de Tōkyō. Les élections marquèrent la progression spectaculaire du Parti socialiste japonais dont les dirigeants de droite, qui détenaient le pouvoir, entamèrent une politique de rapprochement avec les partis conservateurs comme le Parti démocrate (Minshu tō) et le Parti coopératif populaire (Kokumin kyōdō tō) ; ARARATA Kanson s’opposa à cette évolution, mais il restait isolé, et en mai on assista à l’avènement du cabinet KATAYAMA de coalition des trois partis placé sous l’égide du Parti socialiste.
En mars de l’année suivante, lors du vote sur le projet de budget présenté par le cabinet ASHIDA constitué à partir de la même coalition, ARARATA Kanson, passant outre aux décisions de son parti, s’opposa seul au projet qui prévoyait l’augmentation des prix des chemins de fer, des tarifs postaux et des cigarettes, et il quitta le Parti socialiste. En octobre, il organisa avec YAMAKAWA Hitoshi l’Association pour la promotion d’un parti (authentiquement) socialiste (Shakaishugi seitō kessei sokushin kyōgikai) dont il assuma la présidence. Cette tentative ne put aboutir et lors des élections générales de février 1949, s’étant présenté à nouveau dans la quatrième circonscription de Tōkyō, il fut battu. Entre­ temps, la revue Zenshin (En avant), qu’il avait lancée en août 1947 avec KOBORI Jinji, connut de graves difficultés de direction qui menèrent à la cessation de parution en août 1950.
En mars de l’année suivante, ARAHATA Kanson se rendit en Inde sur l’invitation du Congrès indépendant de la culture (Bunka jiyū kaigi) et visita Bombay et New-Delhi. Dès son retour, il organisa la branche japonaise de ce Congrès qui ne devait cependant connaître qu’une brève existence. Il réunit en mai 1951 les membre de l’ancienne Ecole marxiste Rōnō (Rōnōha) et constitua l’Association socialiste (Shakaishugi kyōkai) qu’il quitta bientôt. Par la suite, il prit ses distances par rapport au mouvement socialiste et se consacra à ses activités de publiciste, remaniant à maintes reprises son Autobiographie. Il publia des essais critiques et un grand nombre de traductions. Son activité d’écrivain est particulièrement précieuse dans la mesure où il est le seul témoin survivant des trois dernières ères Meiji, Taisho et Shōwa.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237004, notice ARAHATA Kanson, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 3 février 2021.

ŒUVRE : Yanaka mura metsubō shi (Histoire de la décadence du village de Yanaka), 1907 —, nouvelle version 1963. — Tōhisha (Le fuyard), 1916, réédité en 1926. — Hikari wo kakaguru mono (Ceux qui brandissent la lumière), 1926. — Sekiriōkō (Le chemin de l’aube rouge), 1924. — Rosha ni hairu (Entrer en Russie), 1924. — Rōdō kumiai dokuhon (Manuel des syndicats ouvriers), 1926. — Teiden (Panne d’électricité), 1927. — Sensūron (Sur la guerre), 1932. — Rōdō kumiai saiken mondai ni tsuite (Problèmes concernant la reconstitution des syndicats ouvriers), 1945. — Haisen nihon no seinen ni uttau (Appel aux jeunes du Japon vaincu) 1945. — Nihon s.hakaishugi undO shi (Histoire du mouvement socialiste japonais), 1948. — Sa no menmen (Visages de la gauche) 1951. — Hitosuji no michi (Un chemin en ligne droite) 1954. — Kanson jiden (Autobiographie de Kanson) 1960, réédité en 1965. Ume kusa sute ishi (Herbe enfouie, pion sacrifié) 1962. — Hantaisei wo ikite (Vivre l’opposition), 1969. — Hei­ minsha jidai (L’époque de la Société de l’homme du peuple), 1973. — Shakaishugi dendō gyōshō nikki (Journal d’un colporteur des idées socialistes), 1971. — Taigyaku jiken e no shōgen (Déposition concernant l’Affaire du complot de lèse—majesté), 1975. — Et des articles publiés dans de nombreuses revues.
Traductions principales : Sydney et Beatrice Webb, Rōdō kumiai undōshi (Histoire du syndicalisme), 1920, titre original : The history of trade-unionism, 1894 ; traduit en collaboration avec YAMAKAWA Hitoshi. — C. M. Loyd, Rōdōkumiai ron (Le syndicalisme), 1920 ; tite original : Trade-unionism, 1915. — Paul Lafargue, Zaisan shinkaron (Evolution de la richesse), 1921, titre original : La propriété, origine et évolution, 1895. — L. Fisher, Sekiyū teikoku shugi (Impérialisme du pétrole) 1927, titre original : Oil imperialism. — L. Trotsky, Uragirareta kakwnei (La révolution trahie), 1937, The revolution betrayed. — A. Weissberg, Hikoku, sobietono daishukusei no uchimaku (Les accusés ; les dessous des grandes purges soviétiques), 1953, réédité en 1972, titre original : The accused. — Lewis H. Morgan, Kodai shakai (La société ancienne), 1931, réédité en 1948 et 1954, titre original : The ancient society, 1877. — B. D. Wolfe, Sannin no kakumeika (Trois révolutionnaires), 1956, titre original : The three who made a revolution. — J. Degras, Kominterunu dokyumento, 1 à 3 (Documents du Comintern), cotraduction avec TSUSHIMA Tadayuki, YUKIYAMA Yoshimasa et OKURA Akira, 1961—1972), titre original : The Communist international, 1919-1943 — Documents, 1960.

SOURCES : SAKAI Toshihiko « ŌSUGI to ARAHATA » (Ō SUGI Sakae et ARAHATA Kanson), dans SAKAI Toshihiko senshū (Œuvres choisies de SAKAI Toshihiko), t. IV, 1933, repris dans SAKAI Toshihiko zenshū (Œuvres complètes de SAKAI Toshihiko), 1971. — KOBORI Jinji « ARAHATA, SUZUKI Mosaburō, KURODA », (ARAHATA, SUZUKI, KURODA) dans Shinsei (Vie nouvelle), octobre 1948. — OKAZAKI Saburō, « Shakaishugisha no ningenzō — ARAHATA Kanson no shōgai (Image humaine de socialistes — La vie d’ARAHATA Kanson), dans Ekonomisuto, numéros 38 et 39, 1960. — OKADA Sōji, « Kanson jiden-shuppan kinenkai » (A l’occasion de la publication de l’autobiographie de Kanson), dans Ronsō (Controverses), septembre 1960. — KŌNO Toshirō, « ARAHATA Kanson — Yanaka mura metsubōshi-no koto » (à propos de l’ouvrage d’ARAHATA Kanson « Décadence du village de Yanaka »), dans Musashino pen (la plume de Musashino), décembre 1960. KŌNO Toshirō, « Kanson jiden » (Autobiographie de Kanson), dans Nihon bungaku (Littérature japonaise), janvier 1961. — KŌNO Toshirō, « ARAHATA Kanson — Sono jiden ni tsuite » (ARAHATA Kanson — sur son autobiographie), dans Nihon bungaku (Littérature japonaise), octobre 1962.—HARAGUCHI Kōryū, « Kokō no kakumeika no ibuki » (Le Souffle d’un révolutionnaire plein de fierté), dans Gekkan sōhyō (Bulletin mensuel de la Sōhyō), décembre 1962.— SATOMI Toshikazu, « ARAHATA Kanson chōsaku mokuroku »(Liste des ouvrages d’ARAHATA Kanson), dans Rekishi hyōron (Critique historique), mai, juin, septembre 1964.

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