Par Claude Pennetier
Né le 7 avril 1923 à Dijon (Côte-d’Or), abattu par des résistants le 3 janvier 1944 à Dijon ; militant communiste.
Fils d’un tonnelier et d’une couturière, frère de Marcel Caignol et d’André Caignol, Gilbert Caignol milita avec ses frères à la Jeunesse communiste avant 1939.
Au début de la guerre, Gilbert fut militant communiste clandestin comme ses frères.
Il fut arrêté pour l’affaire des papillons communistes en septembre 1940 avec Jean Henri Debeaux, Georges Gormand, Maurice Hory, René Jorand, Marcel et Alexandre Truchot, Jean Deschamps, Guy Hartweg, Marcel Caignol et Jules Jacqueson.
Gilbert et plusieurs de ses amis furent emprisonnés plusieurs mois à la prison de Clairvaux. Marcel Caignol fut relaxé.
Au cours de l’année 1942, Gilbert Caignol fut de nouveau arrêté et auditionné par le commissaire Marsac, le spécialiste des arrestations de communistes. C’est à ce moment que Marsac le retourna à son profit. Il dénonça effectivement Edouard Boulanger ainsi que Max Nevers.
Nous ne savons pas pourquoi Gilbert Caignol a accepté de travailler pour Marsac : peur, libération de son frère André du camp de Compiègne, influence de son amie Micheline Papillard ?
Il fut tué le 3 Janvier 1944 par les résistants avec son amie Micheline Papillard rue Babeuf à Dijon.
Au cours de son procès, Marsac confirma avoir eu Gilbert comme informateur.
(en cours de rédaction).
Par Claude Pennetier
SOURCE : Notes de Aurélien Caignol, janvier 2021.