FUKATANI Susumu

Né le 30 juin 1898 dans le département d’lshikawa ; dirigeant communiste.

FUKATANI Susumu naquit au sein d’une famille paysanne extrêmement pauvre de Yamamura, dans la péninsule de Nōtō, département d’Ishikawa. Après avoir obtenu son diplôme d’études primaires, il travailla successivement comme ouvrier agricole, ouvrier du bâtiment et ouvrier aux forges d’Ōsaka. Appelé sous les drapeaux en 1918, il passa trois années à l’armée. Après avoir terminé son service, il fut employé à la journée au bureau des statistiques du conseil des ministres, puis, après avoir exercé, entre autres professions, celle de fondeur de caractères d’imprimerie, il devint, en 1928, journaliste à Tōkyō. Ō milita au Syndicat des ouvriers imprimeurs (Insatsukō kumiai) et au Syndicat japonais des ouvriers de l’édition (Nihon shuppan rōdō kumiai). En 1931, FUKATANI Susumu fut promu membre du Comité central à l’Institut prolétarien de recherches scientifiques, oû il occupa les fonctions de chef des sections de publication et d’organisation. Quand cet Institut fut réorganisé, il assuma successivement les responsabilités de secrétaire général de la Fédé­ ration scientifique prolétarienne (Puroretaria kagaku dōmei), de permanent de la Ligue japonaise de culture prolétarienne (Nihon puroretaria bunka renmei, ou K.O.P.F.), etc. En 1933, il fut emprisonné pour avoir publié Nihon Kyōsan tō hankō bōchō ki (Rapport sur le procès public des membres du Parti communiste japonais). Après sa libération, il se consacra à la reconstruction de la Fédération scientifique prolétarienne, et fut arrêté une deuxième fois. Eu 1939, FUKATANI Susumu entra comme employé de bureau à l’assemblée centrale des coopératives du Manshū kuo, (Mandchourie sous domination japonaise). Il s’y livra à des activités anti-colonialistes et antimilitaristes, ce qui lui valut d’être encore une fois emprisonné, par la Kenpeitai (police militaire) de l’armée du Kouan­-toung (armée japonaise stationnée en Mandchourie) en 1941. Libéré en 1944, il fut rapatrié d’autorité au Japon. Aussitôt après la défaite, en 1945, FUKATANI Susumu se vit confier la responsabilité de chef de la section des enquêtes de la Société nationale des paysans (Zenkoku nōgyō kai). En 1946, il adhéra au Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō) et assuma, en qualité de membre du Comité central, la fonction de responsable de la section de la paysannerie. En 1950, il fut nommé chef de la section des problèmes paysans au journal Akahata (Drapeau rouge), l’organe du Parti communiste japonais. Il y fut également membre de la direction des services de rédaction. En 1955, il redevint chef de la section des paysans ainsi que membre du comité de rédaction de l’organe central du Parti communiste. Depuis le VIIIe congrès, FUKATANI Susumu a toujours siégé au Comité central. En 1962, il se rendit en Bulgarie pour y assister au congrès du Parti communiste bulgare, en qualité de membre de la délégation du Parti communiste japonais. Il est actuellement (1972) professeur à l’école du Parti, vice-président du comité des questions économiques (au sein du Comité central), et directeur de l’Institut de recherches sur les sciences sociales (Institut dépendant du Comité central).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237070, notice FUKATANI Susumu, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 3 mars 2021.
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