HIRABAYASHI Hatsunosuke

Né le 8 novembre 1892 dans le département de Kyōto ; mort le 15 juin 1931 à Paris. Critique littéraire prolétarien ; maître de conférences de l’Université Waseda.

Né au sein d’une famille de petits propriétaires fonciers du village de Fukada (actuel Yasaka) dans le district de Takeno, département de Kyōto, HIRABAYASHI Hatsunosuke, diplômé de l’Université Waseda en juillet 1917, collabora à la rédaction de Sekai taisen shi (Histoire de la guerre mondiale) sous la direction de MITSUKURI Genpachi. Puis, en automne 1918, il entra au Yamato shinbun (Journal Yamato) dont il assura la chronique littéraire à partir de juin 1919. Après avoir quitté ce journal au printemps de l’année 1920, il fit la connaissance d’ICHIKAWA Shōichi et d’AONO Suekichi. HIRABAYASHI Hatsunosuke entra en automne 1920 à l’Agence de presse internationale (Kokusai tsūshinsha) après ses deux camarades, avec lesquels il entreprit l’étude théorique du marxisme. En février 1921, il se maria avec AIZAWA Komako. En janvier de l’année suivante, HIRABAYASHI Hatsunosuke collabora à la revue Tanemaka hilo (Le semeur) où il joua un rôle important dans le domaine de la théorie littéraire, puis, en avril, il fonda une revue Masan kaikyū (La classe prolétarienne) avec entre autres ICHIKAWA Shōichi et AONO Suekichi. En janvier 1923, il publia un ’recueil d’essais Masan kaikyū no bunka (Culture de la classe prolétarienne). Vers cette époque, il adhéra au Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō). En avril de la même année, il devint maître de conférences dans la section de littérature française de l’Université Waseda. En janvier 1924, il fut favorable à la dissolution du Parti communiste en accord avec ceux qui, à l’intérieur du parti, estimaient que sa création avait été prématurée. Il publia en avril de la même année, Nihon jiyūshugi hattalsu shi (Histoire du développement du libéralisme au Japon) ; puis, en juin, il participa au groupe du Bungei sensen (Le Front littéraire) constitué autour de la revue du même nom, mais il ne s’y montra pas très actif et créa, le même mois, le Cercle d’études sur la politique (Seiji keukyū kai) où il participa à la commission d’enquête. En octobre 1925, lorsque la revue Kaihlō (Libération) parut à nouveau, il appartint à son comité de rédaction. En décembre 1926, il devint rédacteur eu chef de la revue Taiyō (Le soleil). Il publia en mars 1929 une critique de la théorie littéraire marxiste qui souleva une grande controverse.
Il partit pour la France en février 1931 comme boursier de l’Université Waseda afin d’étudier la littérature et la cinématographie à l’Université de Paris. En mai de la même année, il assista à Paris au premier congrès de l’Association internationale des hommes de lettres en qualité de délégué de l’association japonaise. En juin 1931, il tomba malade et mourut à Paris. Ses ouvrages et ses articles sont nombreux. Il a également écrit des romans policiers et traduit des œuvres appartenant à des domaines divers, comme par exemple certaines œuvres de J.J. Rousseau et d’H. Poincaré.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237114, notice HIRABAYASHI Hatsunosuke, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 17 mars 2021.

ŒUVRE : Musan kaikyū no bunka (Culture de la classe prolétarienne), 1923. — Nihon jiyūshugi hallatsu shi (Histoire du développement du libéralisme au Japon), 1924. — Bungaku riron no shomondai (Problèmes de théorie littéraire), 1929. — HIRABAYASHI Hatsunosuke ikō shū (Recueil des écrits posthumes de HIRABAYASHI Hatsunosuke), 1932.

SOURCES : AONO Suekichi, HIRABAYASHI Hatsunosuke ron (Essai sur HIRABAYASHI Hatsunosuke), 1931. — HIRANO Ken, HIRABAYASHI Hatsunosuke no koto (A propos de HIRABAYASHI Hatsunosuke), 1956.

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