ICHIMURA Mitsuo

Né à Fujishiro dans le district de Kita-sōma, département d’Ibaragi, ICHIMURA Mitsuo termina ses études primaires à Tōkyō et travailla comme tourneur dans plusieurs usines. Alors qu’il était employé à la fabrique Sonoike du quartier d’Ōsaki à Tōkyō, il adhéra en avril 1919 à la section d’Ōsaki du Syndicat des métallurgistes de Tōkyō (Tōkyō tekkō kumiai) affilié à la Société fraternelle (Yūaikai), pour en devenir président, à la suite de sa participation à la grève de la fabrique Sonoike en janvier de l’année suivante. Ayant quitté son emploi, il entra en octobre 1921 dans l’usine d’automobiles de Fukagawa, annexe des chantiers navals Ishikawajima, où il organisa la section de Fukagawa du Syndicat des métallurgistes de Tōkyō et dirigea plusieurs grèves.
ICHIMURA Mitsuo occupa, en octobre 1922, le poste de secrétaire général du Syndicat des métallurgistes de Tōkyō et exerça ces fonctions jusqu’en janvier de l’année suivante, lorsque ce syndicat devint le Syndicat des métallurgistes du Kantō (Kantō tekkō kumiai) après avoir fusionné avec le Syndicat de l’appareillage électrique et de la métallurgie de Tōkyō (Tōkyō denki kikai tekkō kumiai). Plus tard, il assuma la présidence de ce syndicat des métallurgistes du Kantō.
Lors de l’opposition en 1924 entre l’aile gauche et l’aile droite de la Fédération générale japonaise du travail (Sōdōmei ou Nihon rōdō sōdōmei ; ancienne Société fraternelle), ICHIMURA Mitsuo fit partie de l’aile gauche de cette fédération et prit part à la création en décembre de la même année du Conseil régional du Kantō (Kantō chihō hyōgikai).
En août 1925, le Syndicat des métallurgistes du Kantō, le Syndicat des ouvriers des chantiers navals et le Syndicat des ouvriers de l’horlogerie s’unirent pour former le Syndicat de la métallurgie du Kantō (Kantō kinzoku rōdō kumiai) affilié au Conseil des syndicats ouvriers japonais (Hyōgikai ou Nihon rōdō kumiai hyōgikai). Elu membre titulaire de l’exécutif de ce nouveau syndicat, ICHIMURA Mitsuo adhéra en janvier 1928 au Parti communiste japonais. Au cours des arrestations massives du 15 mars de la même année, il fut appréhendé et condamné à trois ans de travaux forcés.
Après la Deuxième Guerre mondiale, ICHIMURA Mitsuo réintégra le Parti communiste japonais. Il participa en 1960, à la fondation de la Société des anciens camarades du mouvement de libération de Tōkyō (Tōkyō kaiho undō kyūyū kai).