Dates de naissance et de mort inconnues. Militant syndicaliste des années 1920 et 1930.
Alors qu’il travaillait comme ouvrier dans l’usine de Shikitsu des chantiers navals Fujinagata, IIISHI Toyoichi adhéra à la Société fraternelle (Yūaikai). Etant passé aux chantiers navals d’Ōsaka, il devint dirigeant du comité chargé d’organiser un syndicat et réussit à créer, en avril 1921, le Syndicat ouvrier des chantiers navals d’Ōsaka (Ōsaka zōsen rōdō kumiai) dont il prit la direction en avril 1923. Après la première scission, en mai 1925, de la Fédération générale japonaise du travail (Sōdōmei ; ancienne Société fraternelle), IIISHI Toyoichi fit partie du Conseil régional d’Ōsaka, section du Conseil des syndicats ouvriers japonais (Hyōgikai ou Nihon rōdō kumiai hyōgikai) pour occuper, en juillet de la même année, le poste de secrétaire général du Syndicat ouvrier du bois de construction d’Ōsaka (Ōsaka mokuzai rōdō kumiai) qui s’était séparé du Syndicat ouvrier des chantiers navals d’Ōsaka. A la suite de la dissolution forcée, du Conseil des syndicats ouvriers japonais en octobre 1928, il joua un rôle important dans l’Association régionale du Kansai du Conseil général des syndicats ouvriers japonais (Nihon rōdō kumiai sōhyōgikai). Mais il fut expulsé de ce Conseil pour avoir formé, en mai 1932, le, Parti socialiste libéral (Shakai jiyū tô) avec ODA Takashi et autres. Désormais, IIISHI Toyoichi se rallia au mouvement de tendance social-nationaliste, pour organiser en 1935, le Syndicat ouvrier unifié d’Ōsaka (Ōsaka gōdō rōdō kumiai) dont il devint conseiller.
SOURCE : Ōsaka chihō rōdō undō shi nenpyō (Chronologie de l’histoire du mouvement ouvrier dans la région d’Ōsaka), 1957.