CROUILLEBOIS Frédéric, Albert, Joseph

Par Emeric Tellier

Né le 17 juillet 1888 à Alençon (Orne), mort le 22 septembre 1976 au Mans (Sarthe) ; rectifieur ; syndicaliste de la Sarthe.

A la naissance de Frédéric Crouillebois, son père, Marie, Henri, Marcel Crouillebois était un tanneur de 32 ans, sa mère Léonie, Augustine Gouin, également âgée de 32 ans, était couturière. Frédéric Crouillebois effectua son service militaire comme hussard de 2e classe au sein du 3e Régiment de hussards à partir du 1er octobre 1909. Il passa au 21e Régiment de chasseurs à cheval le 18 avril 1911 où il était chasseur de 2e classe. Il fut libéré le 24 septembre 1911 et s’nstalla à Alençon, rue de Bretagne. Mobilisé le 2 août 1914, il rejoignit le 14e rRégiment de hussards avant de passer au 27e Régiment de Dragons le 3 juillet 1916. Il fut démobilisé le 30 juillet 1919. Son dossier militaire le signale comme « très bon tireur, a pris part sur une voiture de combat à tous les engagements du groupe depuis mars 1918, a manifesté dans toutes circonstances périlleuses le plus grand sang-froid. » Il était titulaire de la Croix de guerre, étoile de bronze, ainsi que de la Médaille de la Victoire (8 février 1932). À la fin de la guerre, il s’installa au Mans, au 123 rue Léon Bollée (1921), puis au 6 bis rue du Ballon à partir de 1931.

Frédéric Crouillebois fut le président du Syndicat des usines Amédée Bollée du Mans (Sarthe), de sa création en septembre 1936 à sa dissolution en janvier 1937. Il résidait alors au 6 bis rue H. Delagenière au Mans. L’enquête de police qui accompagne la déclaration de constitution du syndicat lui prêtait cette déclaration : « ce syndicat né à la suite d’une entente amiable entre ouvriers et employés des deux sexes de l’usine, a pour but de défendre leurs intérêts dans le cas du contrat collectif et de la légalité, tout en restant en très bons rapports avec les patrons, le personnel dirigeant, ainsi que le personnel affilié à d’autres syndicats. […] En résumé, ce syndicat n’a aucun caractère politique et son but est de resserrer les liens de camaraderie et d’assistance entre ses membres. »

Sa fiche de registre-matricule militaire le décrivait de la manière suivante : « cheveux châtains, yeux gris, nez ordinaire, menton rond, sourcils châtains, front rond, bouche grande, visage ovale, taille : 1 mètre 63 ». Son degré d’instruction générale était classé « 3 », c’est-à-dire qu’il possédait une instruction primaire, sans pour autant avoir obtenu le brevet de l’enseignement primaire.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237158, notice CROUILLEBOIS Frédéric, Albert, Joseph par Emeric Tellier, version mise en ligne le 27 janvier 2021, dernière modification le 27 janvier 2021.

Par Emeric Tellier

SOURCES : Arch. dép. de la Sarthe (10 M 118). — État-civil et registre-matricule en ligne.

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