KAMEI Katsuichirō

KAMEI Katsuichirō naquit dans le quartier de Motomachi à Hakodate dans l’ile de Hokkaidō. Entré en 1926 à l’Université de Tōkyō, il fréquenta les réunions du Groupe marxiste de recherches sur l’art (Maruknsushugi geijutsu kenkyū kai). En 1927, il adhéra à la Société des hommes nouveaux (Shinjin kai) et à la Fédération des jeunesses communistes (Kyōsan seinen dōmei). Débordé par toutes ces activités, il interrompit ses études universitaires en avril 1928. Appréhendé à la suite de la vague d’arrestations du 15 mars 1928, KAMEI Katsuichirō fut relâché sous caution à l’automne 1930, bénéficiant d’un non-lieu. Dès son adhésion, en 1932, à la Fédération japonaise des auteurs pro­létariens (Nihon puroretaria sakka dōmei), KAMEI Katsuichirō se consacra à la critique littéraire. Quand la Fédération fut dissoute en avril 1934, il lança avec un ancien camarade de cet organisme, HONJŌ Mutsuo, une petite revue intitulée Genjitsu (Réalité) et publia en septembre de la même année, un recueil de ses critiques, Tenkeiki no bungaku (La Littérature à une époque de transition). En mars 1935, KAMEI Katsuichirō fonda avec YASUDA Jojūrō une autre petite revue, Nihon romanha (Le Romantisme japonais). Par la suite, KAMEI Katsuichirō s’intéressa au bouddhisme et aux ouvrages classiques de la civilisation japonaise. A travers ces études, il acquit une idéologie ultra-nationaliste qui le conduisit à soutenir l’impérialisme japonais. Après la guerre, il s’est essayé à la critique culturelle, qu’il aborda d’un point de vue religieux. KAMEI Katsuichirō se rendit trois fois en Chine, en 1960, en 1961 et en 1964. Il devint membre, en 1965, de l’Académie des beaux-arts.