KATAOKA Teppei

KATAOKA Teppei naquit à Yoshino dans le district de Tomata département d’Okayama. II suivit le cours préparatoire de l’Université Keiō en septembre 1913, mais son manque d’assiduité lui coûta un échec à l’examen de sortie. C’est alors qu’il entra dans la carrière journalistique. Au lendemain de la publication de son roman Shila (La Langue), en 1921, il se consacra à la vie littéraire. En 1924, KATAOKA Teppei collabora à la revue Bungei iidai (L’Epoque littéraire), où il se fit remarquer comme théoricien du néo-sensualisme. Il évolua bientôt vers le marxisme et, en mars 1928, adhéra au Parti des ouvriers et des paysans (Rōnō tō ou Rōdō nōmin tō) ainsi qu’à la Fédération des artistes d’avant-garde (Zen’ei geijutsuka dōmei). Cette évolution lui valut de nombreuses critiques. Deux mois plus tard, KATAOKA Teppei s’inscrivit à la Ligue pan-japonaise d’art prolétarien (N.A.P.F. ou Zen nihon musansha geijutsu renmei). En novembre de la même année, il entrait à l’Institut culturel international (Kokusai bunka kenkyūjo). En dehors d’œuvres politiques de tendance socialiste, KATAOKA Teppei publia également des romans de mœurs, parmi lesquels on peut citer Oymalomura no kaikyonoku (Les brillants résultats du village d’Oyazato), l’une des œuvres représentatives de l’époque de la littérature prolétarienne. En mai 1930, KATAOKA Teppei fut arrêté en raison de ses sympathies pour le Parti communiste (Kyōsan tō). Emprisonné en avril 1932, il abjura ses idées en septembre et fut libéré en octobre. Par la suite, il se borna à publier des romans de mœurs, dont le plus célèbre est Hanayome gakkō (L’Ecole des femmes, 1935). Au cours de l’année 1938, KATAOKA Teppei se rendit en Chine en qualité de correspondant de guerre de l’Armée.