KATSUME Teru

Née le 16 juillet 1894 dans le département de Kagoshima. Dirigeante du mouvement communiste des femmes.

Née à Ichiki dans le district de Hioki, département de Kagoshima, deuxième fille de KATSUME Sanesada, ancien guerrier cultivateur, qui avait participé, lors de la Rénovation de Meiji, à la guerre contre le gouvernement shogunal, KATSUME Teru fut institutrice dans un village de son pays natal jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans ; luttant contre la domination traditionnelle de l’homme sur la femme, elle évolua vers le socialisme. Elle participa d’abord au mouvement ouvrier et paysan dans la région du Hokuriku, puis, en 1928, arrivée à Tōkyō, elle milita dans le mouvement ouvrier des coopératives de consommation ; elle fit partie de la direction de l’Union des coopératives de consommation du Kantō (Kantō shōhi kumiai rengō) et elle exerça les mêmes fonctions au siège de la Ligue japonaise des coopératives de consommation prolétariennes (Nihon musansha shōhi kumiai renmei) jusqu’en 1939 où ces organisations furent dissoutes par les autorités. En outre, sous la direction du Parti communiste, elle se montra active dans le Secours rouge (Sekishoku kyūen kai) et le Secours ouvrier et paysan (Rōnō kyūen kai). En 1933, elle fut arrêtée et incarcérée.
Après la guerre, en janvier 1946, elle adhéra au Parti communiste japonais. En 1948, afin de réaliser une plus grande cohésion du mouvement démocratique des femmes et de renforcer la solidarité internationale, elle fonda l’Association japonaise des femmes démocrates (Nihon minshu fujin kyōgikai) dont la présidence lui fut confiée. Elle devint en 1949, une des administratrices de l’Association russo-japonaise (Nisso kyōkai). En 1963, elle fit partie de la Société des femmes du nouveau Japon (Shin nihon fujin no kai) et fut élue membre de la direction.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237256, notice KATSUME Teru, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 14 avril 2021.

ŒUVRE : Fujin no kaihō (Libération de la femme), 1947. — Mirai ni kakeru hibi (Jours tournés vers l’avenir), 1961.

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