KISHIMOTO Shigeo

Né en 1904 dans le département de Hyōgo, KISHIMOTO Shigeo obtint en 1918 son certificat d’études primaires. Il travailla alors dans une filature puis dans une usine de caoutchouc, et se joignit au mouvement syndicaliste ouvrier. Il entra en 1922 à la section de Kōbe de la Fédération générale japonaise du travail (Sōdōmei). Envoyé en 1925 à Moscou par le Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō), il y étudia à l’Université communiste des travailleurs d’Asie orientale (K.U.T.V.). Revenu au Japon l’année suivante, KISHIMOTO Shigeo adhéra au Parti communiste, au sein duquel il devint membre du comité pour la région de Tōkyō et de Yokohama. Il s’affilia la même année au syndicat ouvrier de la métallurgie (Kantō kinzoku rōdō kumiai) du Kantō (région de Tōkyō), et fut choisi pour en être l’organisateur dans la zone de Tōkyō et de Yokohama. Responsable en 1928 de la cellule du Parti communiste (Kyōsan tō) de l’usine de Tsurumi de la compagnie manufacturière Shibaura, il y publia une gazette intitulée Sekishoku rōdōsha (Les Ouvriers rouges).
Alors qu’il se consacrait à sa tâche d’organisateur, il fut appréhendé au cours de la vague d’arrestations du 15 mars 1928 et condamné à huit ans de prison ferme pour infraction à la Loi sur le maintien de l’ordre. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, en octobre 1945, il contribua à la reconstruction de la fédération départementale de Hyōgo du Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō). KISHIMOTO Shigeo fut également élu au Comité central aux Ve et VIe congrès (1946 et 1947).