MAEDAKŌ Hiroichirō

Né le 13 novembre 1888 à Sendai ; mort le 4 décembre 1957. Écrivain socialiste

MAEDAKŌ Hiroichirō est né à Sendai dans le quartier de Kōchidaiku. En raison de la séparation de ses parents, il fut déclaré enfant naturel à l’état civil et fut élevé par son oncle maternel. Dès octobre 1905, il abandonna ses études secondaires et partit à Tōkyō où il alla rendre visite à TOKUTOMI Roka. C’est grâce à l’introduction de ce dernier que MAEDAKŌ Hiroichirō devint assistant de rédaction à la Société de l’ère nouvelle (Shinkigensha). Mais cette maison disparut en novembre 1906. MAEDAKŌ Hiroichirō publia, au printemps suivant, un roman. dans Sekai fujin (Femmes du monde entier). Peu de temps après, il partit aux États-Unis, avec le soutien de TOKUTOMI Roka. Il y vécut à Chicago et à New York où il exerça toutes sortes de métiers, tantôt ouvrier, tantôt employé, et parvint à publier des romans et des ouvrages critiques grâce à ses amis, le socialiste KANEKO Kiichi, sa femme Joséphine Conger, et l’écrivain Théodore Dreiser.
En février 1920, MAEDAKŌ Hiroichirō rentra au Japon où il adhéra à la Fédération socialiste (Shakaishugi dōmei). L’année suivante, au mois de juin, il commença à s’occuper de la rédaction de la revue Chūgai (Dedans et dehors), qui paraissait de nouveau et que dirigeait NAITŌ Minji. Il publia dans le numéro d’août son roman Santo senkyaku (Les Passagers d’entrepont) qui fut accueilli comme une œuvre représentative des débuts de la littérature prolétarienne. Cette publication fut suivie par plusieurs recueils de nouvelles ; parallèlement à son activité de romancier, MAEDAKŌ Hiroichirō publiait des articles de critique dans les journaux.
En avril 1923, il accepta d’apporter sa collaboration à la revue Tanemaku hito (Le Semeur), et un an après, il devenait membre de la revue Bungei sensen (Le Front littéraire) pour laquelle il travailla ensuite sans interruption. D’octobre 1928 à mars 1929, il visita la Chine où il rencontra LU Xun et, à son retour, il écrivit plusieurs ouvrages sur son voyage.
Deux mois après le démembrement du cercle formé autour du Front littéraire (Bunsen) en mai 1932, MAEDAKŌ Hiroichirō forma, avec HAYAMA Yoshiki et plusieurs amis écrivains, un nouveau groupe qui devait fusionner, deux ans plus tard, avec celui qu’avait constitué d’anciens membres du Front littéraire comme AONO Suekichi.
Au début de la guerre, MAEDAKŌ Hiroichirō publia Rokaden (Biographie de Roka) qui est une biographie critique de son maître respecté TOKUTOMI Roka. Il publia aussi en 1943 Roka no geijutsu (L’Art de Roka) et cinq ans plus tard, le dernier ouvrage de cette série, Owareru tamashii (L’Âme poursuivie).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237352, notice MAEDAKŌ Hiroichirō, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 9 juillet 2021.

ŒUVRE : Santō senkyaku (Les Passagers d’entrepont), 1922. — Daibōjū. jidai (L’Époque des tempêtes), 1924. — Shina (La Chine), 1931, etc.

SOURCES : AONO Suekichi, MAEDAKŌ Hiroichirō, 1957.

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