Né le 25 avril 1901 en Hokkaidō. Militant communiste.
MURAKAMI Yukari naquit au sein d’une famille de pauvres pêcheurs d’Otaru dans le département de Hokkaidō. Devenu en 1920 conducteur de tramways, employé par la Compagnie d’électricité de Sapporo, il fut licencié pour avoir participé à un mouvement de grève dont la date précise est toutefois inconnue. Ayant fondé, six ans plus tard, le bureau de vente de Hakodate du Musansha shimbun (Le Journal du prolétaire), il poursuivit son action militante en tant que responsable de l’organisation dans la section de Hakodate des Jeunesses prolétariennes (Musan seinen dōmei) et participa à la fondation du Syndicat ouvrier unifié de la même ville (Hakodate gōdō rōdō kumiai). MURAKAMI Yukari adhéra, en décembre 1927, au Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō) et fut, de ce fait, arrêté au cours de la vague de répression du 15 mars de l’année suivante ; inculpé pour infraction à la Loi sur le maintien de l’ordre, il fut condamné à une peine de cinq années d’emprisonnement. Dès sa libération en 1934, il consacra tous ses efforts à la réorganisation du Parti communiste japonais et des syndicats ouvriers et fut bientôt arrêté une nouvelle fois ; il demeura en prison jusqu’en 1939. Ayant repris ses activités militantes, il fut à nouveau mis en état d’arrestation en décembre 1941 et, accusé d’avoir enfreint une nouvelle fois la Loi sur le maintien de l’ordre public, il fut condamné à une peine de huit années d’incarcération, Mais avec la défaite, cette loi fut abrogée et MURAKAMI Yukari libéré.
Il travailla alors à la reconstitution du Parti communiste en Hokkaidō et fut plus particulièrement chargé de la réorganisation des syndicats ouvriers et de la direction des luttes. Il remplit successivement les fonctions de président de l’Union des syndicats des ouvriers des mines de Hokkaidō (Hokkaidō tankō rōdō kumiai rengōkai), de président du Congrès des syndicats ouvriers de Hokkaidō (Hokkaidō rōdō kumiai kaigi) et de secrétaire général du Syndicat ouvrier des chemins de fer privés de Hokkaidō (Hokkaidō shitetsu rōdō kumiai). Il fut également responsable du secrétariat de la fédération de Hokkaidō du Congrès pan-japonais des syndicats d’industrie (Hokkaidō sanbetsu kaigi), membre du Comité d’arbitrage des conflits ouvriers de Hokkaidō (Hokkaidō rōdō sōgi chōtei iinkai) et membre de la Commission de délibération sur les accidents du travail de Hokkaidō (Hokkaidō rōdō saigai shingi iinkai). Devenu en 1949 permanent auprès de la Fédération régionale de Hokkaidō du Parti communiste japonais (Nihon kyōsantō), il se consacra désormais à ses nouvelles fonctions. Elu à la Commission centrale de contrôle et de vérification lors du VIIe congrès du Parti communiste en 1958, il fut maintenu dans cette affectation à la suite des deux congrès suivants pour être finalement proposé et confirmé comme responsable de cette commission au cours du Xe congrès de 1967 ; il fut réélu à la tête de la même commission lors du XIe congrès du Parti communiste japonais.