NISHIDATE Hitoshi

NISHIDATE Hitoshi naquit dans le village de Mitsuishi, district du même nom en Hokkaidō. Après sa sortie de l’école primaire, il devint ouvrier mécanicien dans les mines de charbon de Horonai et il le resta pendant douze années. Il participait aux réunions d’un groupe de recherches sur le marxisme et collaborait aux travaux préparatoires pour constituer un syndicat ouvrier lorsque survint l’Affaire du 15 mars 1928 ; bouleversé par la vague de répression, il quitta la mine. Alors qu’il travaillait eu 1929-1932 comme greffier auprès du tribunal régional de Tōkyō, éclata au sein même de l’administration judiciaire le mouvement d’opposition à la réduction des salaires des clercs en exercice. NISHIDATE Hitoshi adhéra, en 1931 au Parti communiste japonais (Nihon kyōsantō). Arrêté l’année suivante, il fut inculpé de contravention à la Loi sur le maintien de l’ordre et condamné à une peine de huit ans de travaux forcés ; il resta emprisonné jusqu’en 1940. Mais, conformément à la Loi sur la détention préventive promulguée en 1941 au moment où éclatait la guerre du Pacifique, NISHIDATE Hitoshi fut de nouveau arrêté et resta en prison jusqu’en 1943. Après la défaite, il se consacra à la reconstitution du comité régional de Hokkaidō du Parti communiste japonais (Nihon kyōsantō) et en devint président en 1947 ; la même année, lors du VIe congrès du Parti, il fut élu membre suppléant au Comité central. Pendant toute cette période, NISHIDATE Hitoshi s’affirma comme leader dans tous les principaux débats concernant le département de Hokkaidō. Il fut condamné, en septembre 1950, à cinq années de travaux forcés pour contravention à la politique d’occupation des Forces américaines.
Libéré en avril 1952, en vertu de la promulgation du Traité de paix avec les États-Unis, il devint membre du Comité central du Parti communiste japonais (Nihon kyōsantō) au cours du VIIe congrès et il est également aujourd’hui (1972) président du comité départemental de Hokkaidō.