CAILLON Henri, Louis

Fils d’un receveur buraliste, Henri Caillon fut élève de l’Ecole normale d’instituteurs d’Angers (Maine-et-Loire) d’octobre 1929 à juillet 1933. Titulaire du brevet supérieur, nommé instituteur stagiaire à Beausse où il obtint le certificat d’aptitude pédagogique. Nommé instituteur- directeur de l’école primaire du Fuilet (Maine-et-Loire) à partir d’octobre 1934, il y effectua avec son épouse l’essentiel de sa carrière jusqu’en 1960. Il fut aussi le responsable des cours post-scolaires agricoles.

Il se maria en août 1934 à Le May-sur-Evre (Maine-et-Loire) avec une institutrice, fille d’employés des postes. Son père, receveur-facteur, mourut en 1926 des suites de la guerre. Le couple eut quatre enfants.

Membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs du Maine-et-Loire, et secrétaire de la section depuis 1956, lors de la réunion du conseil national du SNI, le 15 avril 1957, Henri Caillon intervint, après le rapport sur la vie interne des sections départementales, pour traiter du recrutement des jeunes. Délégué au congrès national, il était assesseur, le 19 juillet 1957, de la séance traitant des questions stratégiques sous le titre, « Pour un renouveau efficace de l’internationalisme prolétarien ». L’année suivante, dans l’avant-congrès, le 16 juillet 1958, lors de la réunion pédagogique traitant de « L’enseignement des sciences à l’école primaire (11 à 14 ans) », il dénonça le caractère de l’enseignement scientifique à l’école et proposa de revenir aux anciens programmes. Dans la séquence sur les « Ecoles annexes et d’application : les stages spéciaux », il traita de ce que devrait être la formation professionnelle des normaliens.

De 1960 à 1966, il dirigea le collège d’enseignement général de Baugé, avant de devenir sous-directeur du collège d’enseignement secondaire Californie à Angers de 1966 à sa retraite en 1968.