Née le 8 septembre 1899 à Tōkyō. Musicienne, présidente de la Fédération de musique prolétarienne ; lauréate du Prix Lénine de la paix.
Née à Sendagi dans l’arrondissement de Bunkyō, ville de Tōkyō, fille aînée de SEKI lwajirō (pseudonyme : Nyorai), critique d’art, et de Toyo, SEKI Akiko dont la sœur Yoshiko, communiste, mourut en 1935, fit ses études secondaires au lycée supérieur départemental de filles Daini (actuellement lycée supérieur Takehaya) ; diplômée de la section de musique vocale de l’école de musique de Tōkyō (actuellement Université des beaux-arts) et de la section des recherches de la même école, elle débuta, en 1921 comme cantatrice. Elle se maria en 1926 avec ONO Miyakichi, acteur réputé et leader du mouvement prolétarien du théâtre. Ayant participé à la formation de la Fédération de musique prolétarienne (Puroretaria ongaku dōmei), elle en devint la première présidente et joua un des rôles les plus importants dans le développement du mouvement prolétarien de la musique, jusqu’à la Seconde guerre mondiale. SEKI Akiko forma, en 1948, le Groupe central des chorales (Chūō gasshōdan) pour développer dans tout le pays le « mouvement des voix qui chantent au Japon »· Elle poursuit actuellement ses activités de leader des courants démocratiques de la musique. Après avoir visité, en 1955, l’U.R.S.S., la Chine, la Pologne et l’Allemagne et s’être vue décerner la même année le Prix Lénine de la paix pour sa contribution aux mouvements démocratiques de la musique durant de longues années, SEKI Akiko se rendit en 1964 en tournée en U.R.S.S. à la tête du Groupe des chorales du Japon (Nihon no utagoe gasshōdan). Elle fut, en 1970, membre du jury du concours international pour l’attribution du prix Tchaikovsky, A côté de ses activités de présidente du Comité exécutif du Groupe des chorales du Japon (Nihon no utagoe gasshōdan), de présidente du .Centre musical et de sa participation à de nombreux jurys de concours de Musique vocale, elle assume les fonctions de membre du Conseil pour la paix mondiale (Sekaiheiwa hyōgikai), d’administratrice du Comité de la paix du Japon (Nihon heiwa iinkai), d’administratrice du Comité de l’Association japonaise pour l’interdiction des bombes atomiques et des bombes à hydrogène (Gensuikyō ou Gensuibaku kinshi nihon kyōgikai).
ŒUVRE : Seinen kashū (Recueil des chants pour la jeunesse) en dix volumes, 1948-1969. — Utagoeni miserarete (Ensorcelée par les chants), 1971.
SOURCES : FUJIMOTO Hiroshi, Utawa tatakaito tomoni — Chūō gasshōdan no ayumi (Les Chants avec la lutte — Evolution du Groupe central des chorales), 1971.