TERADA Mitsugu

Né le 19 mars 1908 dans le département de Kumamoto. Militant communiste ; membre du Comité central.

TERADA Mitsugu sortit diplômé en 1925 de l’école secondaire de Yatsushiro, dans le département de Kumamoto, où il était né. Après avoir été quelque temps maître suppléant dans une école secondaire, il se rendit à Tōkyō, où il adhéra, en juin 1927, au Syndicat des ouvriers « Libres » de Kōtō (Kōtō jiyū rōdōsha kumiai), affilié à l’Union nationale indépendante (Zenkoku jiyū rengō). De retour dans son pays natal en juin 1928, il y organisa le Syndicat des ouvriers du bois (Mokuzai rōdō kumiai), qui devait devenir par la suite le Syndicat général des ouvriers de Yatsushiro (Yatsushiro ippan rōdō kumiai). TERADA Mitsugu travailla également au bureau de Yatsushiro du Dai ni musansha shimbun (Le Deuxième journal du prolétaire). Ayant en outre fait partie du comité préparatoire à la constitution du Parti ouvriers-paysans (Rōnō tō), il fut arrêté à l’occasion de l’Affaire du 16 avril 1929 (arrestations massives de militants ouvriers liés au Parti communiste japonais), puis relâché sans jugement. II revint ensuite à Tōkyō, où il entra au Syndicat des ouvriers « libres » de Tōkyō (Tōkyō jiyū rōdōshe kumiai), affilié à l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Zenkyō). Après la fusion, en mars de l’année suivante, du Syndicat des ouvriers « libres » de Tōkyō avec le Syndicat des ouvriers « libres » du Kantō (Kantō jiyū rōdōsha kumiai), TERADA Mitsugu occupa, au sein de la nouvelle organisation, les fonctions de président du comité pour la région de Jōnan, et fut élu au Comité central. Son adhésion, eu juin 1930, à la Fédération pour le renouveau de l’Association nationale des syndicats ouvriers (Zenkyō sasshin dōmei), à laquelle il appartint jusqu’à sa dissolution au mois de novembre lui valut d’être exclu de l’Association nationale (Zenkyō). A partir de 1931, TERADA Mitsugu milita à nouveau au Syndicat des ouvriers « libres » du Kantō (Kantō jiyū rōdōsha kumiai), en qualité de membre permanent du Comité cen­tral.
En août 1931, son syndicat fusionna avec le Syndicat japonais des ouvriers de la construction (Nihon doken rōdō kumiai), lui aussi affilié à l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Zenkyō). Le Ve congrès du Profintern (septembre 1935) avait pris la décision de procéder à la réorganisation de l’Association nationale. TERADA Mitsugu se conforma aux consignes reçues et entreprit une action dans ce sens, mais il fut arrêté et condamné à deux ans de prison ferme, assortis de quatre ans avec sursis. En février 1940, répondant à l’appel de la « lettre aux communistes japonais » rédigée par OKANO et TANAKA (pseudonymes respectifs de NOSAKA Sanzō et YAMAMOTO Kenzō) il contribua à mettre sur pied le « Groupe des communistes ». Arrêté à nouveau, il fut condamné cette fois à huit ans de prison ferme (octobre 1941), mais fut libéré à la fin de la Seconde guerre mondiale, le 10 octobre 1945. Il adhéra sans attendre au Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō) qui venait d’être réorganisé ; il y occupa la fonction de membre du comité pour la région de Tōkyō, avec la responsabilité de la zone est. Il eut alors l’occasion de jouer un rôle de premier plan dans la reconstitution du Parti ainsi que dans le mouvement syndicaliste ouvrier. Devenu permanent et membre du comité pour la région du Kantō de 1947 à 1950, TERADA Mitsugu fut : en août 1957, élu membre du comité de contrôle, puis du comité de contrôle et d’inspection. Elu au Comité central à l’occasion du Xe congrès du Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō), en 1967, il fit à nouveau partie du comité de contrôle. Il a été réélu au Comité central au XIe congrès (1970).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237671, notice TERADA Mitsugu, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 24 mai 2022.
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