Né le 15 novembre 1909 dans le département de Niigata. Dirigeant communiste ; membre de la Diète.
TSUKADA Taigan naquit à Nakanoshima, dans le district d’Unbara, département de Nügata. Son père étant mort alors qu’il était encore très jeune, il fut confié à un temple où il reçut le nom bouddhique de Taigan. A Tōkyō, où il se rendit en 1929, il poursuivit ses études, malgré de grandes difficultés matérielles, et commença à militer dans Je mouvement ouvrier, adhérant en 1930 à l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Nihon rōdō kumiai zenkoku kyōgikai ou Zenkyō). Il fut vers cette époque arrêté à deux reprises. Après être devenu en 1932 membre permanent du Comité central de l’Association nationale, TSUKADA Taigan adhéra au Parti communiste japonais (Nihon kyōsan tō). L’année suivante, il fut élu président du Comité central de la Fédération japonaise des Jeunesses communistes (Nihon kyōsanshugi seinen dōmei). Arrêté vers la fin de l’année pour contravention à la Loi sur le maintien de l’ordre, il fut condamné à cinq ans de prison ferme, et purgea la totalité de sa peine sans jamais renier ses idées. Il fut emprisonné une nouvelle fois en 1941 et ne sortit de prison qu’en 1943.
A la fin des hostilités, en 1945, TSUKADA Taigan travailla au secrétariat du Parti communiste qui venait d’être réorganisé, et y milita en qualité d’organisateur national. Devenu en 1958 membre permanent du comité pour la métropole de Tōkyō, il fut désigné en même temps responsable de la section d’organisation. Le VIIIe congrès du Parti (1961) l’élut au Comité central, fonction qu’il retrouva aux IXe, Xe et XIe congrès. TSUKADA Taigan fut en outre membre du secrétariat du Comité central et chef de la section de la jeunesse, au sein du même comité. En 1971, il a été élu membre de la Chambre des conseillers sur la liste nationale. (Pour les élections à la Chambre haute, les candidats peuvent se présenter soit dans une circonscription locale, soit à l’échelon national, N.d.T.)
ŒUVRE : Kyōsan seinen dōmei no rekishi (Histoire de la Fédération des jeunesses communistes). — Hitori wa bannin no lame ni (Un seul homme pour dix mille), 1966.