UDA Seiichi

Né le 10 octobre 1898 dans le département de Mie. Militant syndicaliste.

Né au numéro 258 du quartier de Tamura dans le village de Hanaoka, district d’Iinan, département de Mie, UDA Seiichi était le deuxième fils d’un exploitant agricole qui possédait un champ d’un « chōbu » (environ un hectare). Sa mère était issue de famille ruinée d’un ancien guerrier du clan Kii. Cette famille recevait, avant l’ère Meiji, une redevance en riz de mille sept cents « koku » (environ trois mille quintaux). Quand il eut dix ans, sa famille fit faillite et UDA Seiichi se rendit à Tōkyō trois ans plus tard pour travailler chez un de ses proches parents qui était prêteur sur gages. Recruté par la Marine, il passa trois ans et demi en Sibérie. Démobilisé en mai 1922, il se fit colporteur puis trouva en mai 1923 un emploi de receveur de tramway dans une entreprise dépendant de la Compagnie d’électricité d’Ōsaka. Après l’échec de la grève de juillet 1924, les cadres de la Fédération générale japonaise du travail (Sōdōmei ou Nihon rōdō sōdōmei) décidèrent la dissolution de la Fédération du travail des transports de Seibu (Seibu kōtsū rōdō dōmei) et formèrent le Syndicat des employés de la Compagnie d’électricité d’Ōsaka (Ōsaka shiden jūgyoin kumiai). UDA Seiichi, opposé à ces mesures, participa à la fondation du Syndicat du travail des transports d’Ōsaka (Ōsaka kōtsū rōdō kumiai), à caractère anarcho-syndicaliste. Peu après, il réussit à se faire admettre dans la Société d’entraide de la Compagnie d’électricité d’Ōsaka (Ōsaka shiden jijokai), organisation créée par le patronat. Elu en avril 1927 membre du Comité exécutif et responsable de la section de trésorerie lors du congrès de cette Société, il invita KOIWAI Kiyoshi à occuper le poste de conseiller juridique. Sur l’instigation de KOIWAI Kiyoshi, UDA Seiichi et OKIMOTO Shinkichi, responsable du Comité exécutif, adhérèrent au Parti des ouvriers et des paysans (Rōnōtō ou Rōdō nomintō). Par ailleurs, devenu conseiller du Syndicat des coopératives de la Compagnie d’électricité (Shi denkikyoku kyōsai kumiai), il coordonna ses activités avec celles d’UCHIDA Hiroshi du Syndicat de l’électricité d’Ōsaka (Ōsaka denki rōdō kumiai). UDA Seiichi fut mis en état d’arrestation pendant quinze jours au cours de la vague de répression du 15 mars 1928. Devenu, en novembre 1929, membre permanent de la Fédération générale du travail des transports (Kōsō ou Kōtsū rōdō Sōdōmei) et membre du comité exécutif de l’Association départementale d’Ōsaka du Parti ouvriers-paysans (Shinrōnōtō ou Rōnōtō), il fut élu en juin 1930 responsable du comité exécutif de la Société d’entraide (Jijokai), à la place d’OKIMOTO Shinkichi. Cette promotion était liée à la création, dans cette Société, de la section des jeunes affiliée à l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Zenkyō ou Nihon rōdō kumiai zenkoku kyōgikai). Nommé haut responsable de la fête du Travail de 1931 pour la région d’Ōsaka, UDA Seiichi fut critiqué par la Fraction de l’opposition révolutionnaire (Kakumeiteki hantaiha) de l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Zenkyō) et quitta en juin la direction du Comité exécutif de la Société d’entraide (Jijokai). S’opposant à la Fraction de droite et se prononçant contre la guerre impérialiste lors du congrès de la Société d’entraide (Jijokai) en octobre 1932, UDA Seiichi fut arrêté. Après la guerre, il s’efforça de reconstituer le Syndicat du bureau municipal des transports d’Ōsaka (Ōsakashi Kōtsūkyoku kumiai).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237697, notice UDA Seiichi, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 8 juin 2022.

SOURCES : Syndicat des ouvriers des transports d’Ōsaka, Daikōshi (Histoire du Syndicat des ouvriers des transports d’Ōsaka), 1968.

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