UMEZU Shirō

Né le 24 mai 1902 dans le département de Yamagata. Militant communiste, conseiller municipal de Tōkyō.

Né à Yonezawa, département de Yamagata, UMEZU Shirō sortit en 1921 de l’école technique départementale de Yonezawa, et trouva un emploi à l’usine de filature de chanvre de Hodogaya (Société Tōkyō asaito bōseki de Yokohama). A la suite de la fermeture de cette usine, à cause du Grand tremblement de terre de la région du Kantō en 1923, il changea d’emploi et entra à l’usine de Hodogaya de la société de filature Fujibō dans laquelle il constitua avec d’autres jeunes gens un groupe de recherches. UMEZU Shirō organisa en outre avec OIKAWA Tadashi et d’autres la section locale de Yokohama du Groupe de recherches sur la politique (Seiji kenkyūkai). L’organisation de jeunes qu’il avait fondée, s’unit le 27 août 1924 au Syndicat des ouvriers de plein air de Yokohama (Yokohama okugai rōdō kumiai) et à la première section locale du syndicat des métallurgistes du Kantō affilié à la Fédération générale japonaise du travail (Sōdōmei ou Nihon rōdō sōdōmei). Cette fusion fut à l’origine du Syndicat unifié des ouvriers de Yokohama (Yokohama gōdō rōdō kumiai) qui joua un rôle important en tant que Fraction de gauche de la Sōdōmei. UMEZU Shirō fut arrêté en novembre 1925 au cours des conflits qui se développèrent dans l’usine de Hodogaya de la société de filature Fujibō. Tout en participant, même après avoir quitté cette usine, à la fondation du Conseil des syndicats ouvriers du Japon (Hyōgikai ou Nihon rōdō kumiai hyōgikai) en mai 1925, il milita activement dans la région de Keihin (Tōkyō-Yokohama) à la fois dans le Groupe de recherches sur la politique (Seiji kenkyūkai) et dans le Parti des ouvriers et des paysans (Rōdō nomintō). UMEZU Shirō fut arrêté en septembre 1926 pour avoir accueilli les représentants des syndicats ouvriers russes en tant que membre du Comité d’accueil de la délégation soviétique. Par la suite, il s’installa à Fukagawa dans la ville de Tōkyō et devint secrétaire de la section locale du Parti des ouvriers et des paysans (Rōdō nomintō). Après les arrestations massives des communistes du 15 mars 1928, tout en travaillant dans une petite entreprise de commerce du bois, UMEZU Shirō poursuivit ses activités clandestines en tant que secrétaire du Syndicat des ouvriers japonais du bois (Nihon mokuzai rōdō kumiai) affilié à l’Association nationale des syndicats ouvriers japonais (Zenkyō ou Nihon rōdō kumiai zenkoku kyōgikai). A partir de 1929, il milita ouvertement en tant que membre du Comité central des coopératives de consommation du Kantō (Kantō shōhi kumiai), membre de l’exécutif du Comité permanent de la première coopérative de consommation unifiée de Tōkyō daiichi gōdō shōhi kumiai) et de membre de l’Association du secours rouge (Sekishoku kyūenkai). De 1929 jusqu’à la fin de la guerre, UMEZU Shirō fut arrêté une dizaine de fois. Ayant adhéré en octobre 1945 au Parti communiste, (Kyōsanto), il s’efforça de reconstituer le Comité régional de Kanagawa. Il alla habiter en janvier 1946 dans l’arrondissement de Setagaya de la ville de Tōkyō, où il fonda le Syndicat des locataires de maisons et de terrains (Shakuchi-shakuyanin kumiai) et mit en place un service conseil pour les habitants de la métropole. UMEZU Shirō organisa des mouvements revendicatifs pour la distribution du riz et l’amélioration des transports ferroviaires de la ligne de Tamagawa. Il fut arrêté en 1949 au cours des mouvements d’opposition aux mesures concernant l’impôt et, de nouveau en octobre 1950, pour ses propos diffamatoires envers les forces d’occupation, mais il fut cependant reconnu non coupable par un tribunal militaire. Ayant été élu en avril 1951 conseiller municipal de Tōkyō et réélu sans interruption jusqu’en 1969, il remplit les fonctions de responsable du groupe des conseillers municipaux communistes. UMEZU Shirō visita la Chine en octobre 1955 comme membre de la délégation des représentants des villes pour l’amitié sino-japonaise et l’U.R.S.S. en mai 1958 comme membre du groupe délégué des capitales russe et japonaise. Sur le chemin du retour, il s’arrêta en Chine et en Corée du Nord. Faisant partie de la Fédération de Tōkyō du Parti communiste depuis 1959, UMEZU Shirō devint, en novembre 1970, conseiller du groupe communiste des élus municipaux de Tōkyō.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237703, notice UMEZU Shirō, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 9 juin 2022.
rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable