Né le 14 mars 1893 dans le département de Kumamoto. Militant communiste.
URATA Takeo naquit dans la localité de Fukuroyama, district de Tamana, département de Kumamoto. Expulsé de l’Institut universitaire technique de l’université Nihon pour y avoir « semé le désordre », il prit part aux activités de la Société des hommes de l’aube (Gyōminkai). Entré au Parti communiste japonais (Nihon Kyōsantō) dès sa fondation, en juillet 1922, il devint rédacteur en chef de Nōmin undō (Le Mouvement paysan), qui était en fait un organe placé sous la direction du parti. Victime de la première vague d’arrestations contre le Parti communiste en juin 1923, il fut condamné le 20 août 1925, à dix mois de détention. Il ne participa pas à la reconstitution du Parti communiste et devint, en octobre 1928, rédacteur en chef de l’agence de presse Shakai undō (Le Mouvement social). Puis, à partir de 1930, il ouvrit la librairie Zaria à Fukuoka, tout en militant au mouvement ouvriers-paysans et à la Société de nivellement (Suiheisha). En 1934, il revint à Tōkyō où il occupa à nouveau le poste de rédacteur en chef dans l’agence de presse Shakai undō (Le Mouvement social). Mais l’année suivante, il s’embarqua pour Taiwan (Formose) où il ouvrit l’Institut privé de formation de la jeunesse Takunan.
Après la guerre, en 1946, URATA Takeo assuma les fonctions de président de l’Union de la ville de Tōkyō des groupes de rapatriés et il réintégra le Parti communiste japonais. Mais lorsque celui-ci fut soumis à la critique du Cominform en 1950, il cessa d’en être membre. De 1952 à 1958, il s’occupa d’un commerce à Tōkyō.
SOURCES : Table ronde à laquelle participa URATA Takeo, « Gyōmin kyōsantō to daiichiji nihon kyōsantō » (Le « Parti communiste des hommes de l’aube » et le Parti communiste de la première heure) publiée dans KONDŌ Eizō jiden (Autobiogra phie de KONDŌ Eizō), 1970.