YAGI Shin’ichi

Né le 5 février 1884, dans le département de Kagawa ; date de mort inconnue. Militant syndicaliste ouvrier.

Né à Kotohira, district de Nakatado, département de Kagawa, YAGI Shin’ichi fut d’abord marin. Après avoir accompli son service militaire, il travailla comme secrétaire à l’arsenal de l’Armée de terre d’Ōsaka. Devenu, en novembre 1919, président fondateur du Comité pour la formation d’un syndicat ouvrier, il participa à la constitution de l’Association pour le progrès des syndicats ouvriers (Rōdō kumiai kōjōkai) dont il fut élu vice-président. En lévrier de l’année suivante, lors d’un voyage qu’il fit à Tōkyō en tant que membre de l’exécutif de la Ligue du travail du Kansai pour l’obtention du suffrage universel (Fusen kisei kansai rōdō renmei), il tenta d’établir une collaboration avec la Société du travail de Koisbikawa (Koishikawa rōdō kai) qui regroupait les ouvriers de l’arsenal de Tōkyō. Un mois plus tard, à la réunion du conseil de l’Association pour le progrès (Kōjō kai), il fut élu à la présidence, poste qui avait été laissé vacant depuis la constitution de cette association. Avec la crise provoquée vers 1922 par la politique de limitation des armements, il prit la tête de la campagne pour obtenir la condamnation du général YOKOYAMA compromis dans une affaire de corruption, et fut licencié au mois d’avril, en même temps que quatorze autres dirigeants syndicalistes. Le mois suivant, il fit l’objet d’attaques au sein de l’Association pour le progrès (Kojōkai) à propos de problèmes de trésorerie ; en octobre, une Fraction du renouveau fut organisée par des militants proches de la Fédération générale du travail (Sōdōmei), qui avaient été formés à l’Ecole des ouvriers d’Ōsaka ; enfin, devant la montée des discussions concernant le suffrage universel, YAGI Shin’ichi présenta lors de la réunion de novembre 1922 du Comité central sa démission de président pour réorganiser une Association pour le progrès authentique (Jun kōjōkai) dans laquelle il assuma la présidence. Lorsque la section locale de la Fédération générale du travail (Sōdōmei) fut démembrée en juillet 1924, à la suite du conflit de la Compagnie d’électricité Kawakita, YAGI Shin’ichi mit sur pied un système d’ateliers n’admettant que des ouvriers syndiqués (union-shop) qui fut adopté par les gestionnaires et l’Association pour un progrès authentique (Jun kōjōkai), Il avait entre-temps fondé en novembre 1923, l’Union des Syndicats ouvriers du Japon (Nihon rōdō kumiai rengōkai) qui regroupait diverses formations comme le Syndicat des ouvriers métallurgistes d’Ōsaka (Ōsaka tekkō kumiai) ; il en devint administrateur permanent en même temps que SAKAMOTO Kōzaburō. Mais en janvier 1926, l’union se dissocia et chaque groupement reprit son indépendance. Neuf mois plus tard, YAGI Shin’ichi organisa, à partir de l’Association pour un progrès authentique (Jun kōjōkai), le Parti du peuple du Kansai (Kansai minshūtō) où il devint président de l’exécutif. En août 1936, à la suite d’une réunification avec l’Association pour le progrès, YAG I Shin’ichi fut pressenti comme conseiller du Syndicat des travailleurs de la fonction publique d’Ōsaka (Ōsaka kangyō rōdō kumiai).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237724, notice YAGI Shin'ichi, version mise en ligne le 29 juillet 2022, dernière modification le 22 juin 2022.
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