Par Jean-Luc Marquer
Né le 13 janvier 1920 à Avignonet (Isère), abattu le 14 août 1944 à Villard-Reculas (Isère) ; employé de la compagnie des mines de La Mure ; résistant FTPF, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Gaston, Fernand Arnoux était le fils de Joseph Rémy, cultivateur, et de Cémence Raison, son épouse.
Domicilé à Avignonet (Isère), il était employé par la compagnie des mines de La-Mure (Isère), sans que l’on sache s’il travaillait au fond ou en surface.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du 1er ou du 10ème Bataillon de FTPF de l’Isère.
Ses services sont homologués à partir du 15 septembre 1943.
Il se trouvait à l’hôpital militaire FFI de l’Alpe-d’Huez (Isère), sans que l’on sache s’il faisait partie du personnel ou des patients.
En août 1944, après deux mois de relative tranquillité, l’Oisans fut encerclé par l’armée Allemande. Les maquisards blessés et malades, furent séparés en trois groupes et se dispersèrent dans les environs appliquant le plan d’évacuation prévu. Sous la direction du Docteur Bernard Jançu, un des trois groupes comprenant la moitié des blessés légers et une partie du personnel de l’hôpital dont plusieurs Vietnamiens, arriva à Villard-Reculas (Isère) dans l’après midi du 11 août. Mais dès le lendemain, recherchée par l’ennemi, la trentaine d’hommes qui constituent le groupe dut quitter le village pour la forêt n’emportant que deux jours de vivres. Dès le 14 août 1944, c’est l’eau qui manqua dramatiquement. Dans la forêt, aucun ruisseau, aucune source. Quatre volontaires partirent en direction du village. Une patrouille allemande les attendait et les mitrailla au lieu-dit "Combe Croze". Un fut blessé, deux autres mortellement atteints : Gaston Arnoux et Jean Berlioux, 19 ans, du Bourg-d’Oisans (Isère).
Gaston Arnoux obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il est enterré au cimetière d’Avignonet (Isère).
Son nom figure sur le monument aux morts d’Avignonet, sur une plaque déposée au pied du monument aux morts de Villard-Reculas, sur le Monument Commémoratif aux FFI et résistants de la Matheysine morts pour la France à La Mure (Isère), sur la plaque commémorative de la compagnie des Mines de La Mure à Susville (Aujourd’hui dans le hall d’entrée du lycée professionnel, anciens bureaux de la compagnie, Isère) et sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet.
Notice provisoire
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 18203 (nc) ; GR 19 P 38/18. — AVCC Caen, AC 21 P 9275 (nc). — http://www.maquisdeloisans.fr/les-lieux/ — Mémorial GenWeb. — Geneanet — État civil