COLIN Marcel, Pierre, Joseph

Marcel Colin était le fils de Edmond Jules, âgée de 44 ans, employé au PLM et de Anne Marie Augustine Boutron, âgée de 40 ans, sans profession. Il se maria le 5 août 1944 à Bussy-le-Grand (Côte-d’Or) avec Gisèle Azélie Julie Chevalier. Il était domicilié à Bussy-le-Grand.
Il entra dans la Résistance au maquis Lamoricière dans le Châtillonnais et s’engagea après la Libération de Dijon au 1er régiment FFI de Bourgogne, constitué le 1er octobre 1944 à Dijon sous les ordres du commandant René Alizon. Il fut affecté à la compagnie d’accompagnement CA 2 du 2e bataillon. Le régiment fut intégré à la 1re armée française du général de Lattre le 22 octobre 1944 et monta en ligne dans les Vosges et la Haute-Alsace.
Le 21 décembre 1944 la compagnie était en réserve à Thann. Le groupe de Marcel Colin cantonnait dans une maison où était entreposée de l’essence. À la suite de l’imprudence d’un membre du groupe, il y eut une explosion suivie d’un incendie. Marcel Colin fut mortellement blessé en compagnie du sergent Saïd ben Mohamed, qui fut tué sur le coup. Marcel Colin décéda quelques après.
L’acte de décès fut transcrit le 27 janvier 1951 à Bussy-le-Grand.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Bussy-le-Grand (Côte-d’Or).