Par Jean-Louis Ponnavoy
né le 11 décembre 1922 à Bois-Guillaume (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), massacré le 30 août 1944 à Bois-Guillaume ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Pierre Leroy était domicilié 27 rue Girot, à Bois-Guillaume. Il entra à la SNCF comme tourneur sur métaux, à Rouen-Martainville.
Dans la soirée du 30 août 1944, avec son oncle André Delarue, sa tante et une amie, ils étaient allés acclamer les premiers soldats canadiens qui défilaient place de la Mairie, à Bois-Guillaume. Ils avaient récupérés deux fusils de guerre que Pierre et André portaient à l’épaule en rentrant chez eux. En cours de route, ils tombèrent sur des soldats allemands en retraite qui, voyant qu’ils étaient armés, ouvrirent immédiatement le feu. Ils furent tués tous les deux par les tirs de mitraillette. Pierre Leroy fut retrouvé avec sa pièce d’identité à la main, qu’il avait sans doute voulut sortir pour la montrer.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Bois-Guillaume et la plaque commémorative SNCF de la gare de Rouen-Rive-Droite
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossiers SHD Vincennes GR 16 P 366447 et Caen AC 21 P 75910 (non consultés).— notice sans nom d’auteur dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017, p. 1615. — Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.