Par Jean-Pierre Besse
Née le 15 février 1912 à Mailly-le-Château (Yonne), morte en août 1963 à Mailly-le-Château ; employée de banque puis de l’EDF ; militante communiste et résistante dans l’Yonne ; membre du Comité départemental de Libération ; dirigeante de l’UFF.
Employée de banque, Louise Gaudinot fréquentait les auberges de jeunesse. C’est là qu’elle rencontra un résistant et qu’elle décida de rejoindre la lutte clandestine. Elle quitta son emploi et adhéra au Parti communiste. Sous le pseudonyme de « Paule », elle était attachée à l’état-major des FTP à partir de novembre 1943. Elle se vit confier rapidement la responsabilité du travail chez les femmes, embryon de ce qu’il allait devenir à la Libération l’Union des femmes françaises.
À la veille de la Libération, lorsque le comité militaire régional des FTP fut réorganisé, elle fut nommée adjointe au commissaire technique régional, responsable du service sanitaire et social.
À la Libération, elle était membre du Comité départemental de Libération – qu’elle représenta au conseil d’administration de L’Yonne républicaine –, permanente du PC et continuait de diriger l’UFF.
Elle fut licenciée de sa fonction de permanente et remplacée à la tête de l’UFF par Geneviève Bouchard qui fut élue conseillère générale du canton d’Aillant-sur-Tholon en 1945.
Très populaire dans le département, Louise Gaudinot voulut retrouver un emploi mais essuya plusieurs échecs. C’est Marcel Paul* qui lui trouva un emploi à l’EDF.
Sous lieutenant FTP, elle milita à l’ANACR.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : AERI et ARORY, La Résistance dans l’Yonne, cédérom, 2004 (fiche rédigée par Joël Drogland). — L’Yonne républicaine, 1963. — Robert Loffroy, Souvenirs de guerre (1939-1945), tapuscrit, 2014, p. 167 "Des femmes dans les FTPF".