DELARUE André, Lucien

André Delarue était marié et domicilié 26 route de Maromme, à Bois-Guillaume. Il était l’oncle de Pierre Leroy cheminot et exerçait le métier d’aide-ajusteur aux ateliers du matériels, à Sotteviile-lès-Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). Militant communiste notoire membre et responsable du Front national pour Bois-Guillaume, il fut interpellé et arrêté par la police de Vichy le 6 mars 1943 pour suspicion d’apposition sur les murs d’une affiche de menaces de mort du Front National. Il fut aussi suspendu Par la SNCF du 7 mars au 30 avril 1943 à cause des es activités antinationales.
Dans la soirée du 30 août 1944, avec son neveu Pierre Leroy, sa femme et une amie, ils étaient allés acclamer les premiers soldats canadiens qui défilaient place de la Mairie, à Bois-Guillaume. Ils avaient récupérés deux fusils de guerre que Pierre et André portaient à l’épaule en rentrant chez eux. En cours de route, ils tombèrent sur une quinzaine de soldats allemands en retraite qui, voyant qu’ils étaient armés, ouvrirent immédiatement le feu. Ils n’eurent pas le temps de se mettre à l’abri et furent tués tous les deux par les rafales de mitraillette.
L’acte de décès fut établi le 05 novembre 1945.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) pour prendre rang à compter du 1er juin 1944 et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Bois-Guillaume et la plaque commémorative SNCF de la gare de Rouen-Rive-Droite et sur la stèle 1914-1918 et 1939-1945 SNCF des Ateliers Buddicum à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime).