Par Richard Vassakos
Né le 3 mai 1926 à Capestang (Hérault), fusillé le 7 juin 1944, place du 14 juillet (Champ de Mars) à Béziers (Hérault) ; cultivateur ; engagé dans le maquis Latourette de l’Armée secrète (AS)
Fils de Henri Ernest, propriétaire et de Cabanes Alice, sans profession, célibataire, cultivateur Louis Baïsse rejoignit le convoi de volontaires qui s’ébranla après l’annonce du débarquement et du déclenchement du Plan vert pour rejoindre le maquis AS Latourette qui se localisait dans les environs de Ferrières-Poussarou (Hérault). La troupe composée de nombreux volontaires de communes de l’ouest du département, telles que Puisserguier, Colombiers, Nissan et, surtout, Capestang, tomba dans une embuscade tendue dans la soirée du 6 juin par les troupes nazies au col de Fontjun, près de Saint-Chinian (Hérault).
Cinq résistants tombèrent durant le combat dont parmi eux Danton Cabrol, membre du maquis Latourette depuis 1943 et sous-chef de secteur de l’Armée secrète à Capestang. Si des résistants parvinrent à s’échapper Louis Baïsse fut un des dix-huit prisonniers qui furent tous fusillés, le 7 juin au champ de Mars à Béziers. Inhumé dans le carré 1939-1945 du cimetière de Capestang. Médaillé de la Résistance, une rue de Capestang et une autre de Béziers portent son nom.
Par Richard Vassakos
SOURCES : Arch. Dép. Hérault, 3 E 52/49, Capestang, naissances, mariages, décès 1940-1946. —Service Historique de la Défense de Vincennes, GR 16 P 28229 et Service Historique de la Défense de Caen AC 21 P 701208, cotes non consultés pour le moment).