DE NARDI Claude

Par François Printanier

Né le 24 juillet 1937 à Toulouse (Haute-Garonne) ; professeur d’EPS  ; syndicaliste SNI ; membres des JC puis militant de la CIR, du PS, des Verts et à nouveau du PS ; militant mutualiste et associatif  ; conseiller municipal de Neuville-aux-Bois (Loiret) (1983 -2000).

Fils de réfugiés italiens, notamment du côté de sa famille paternelle, opposée à Mussolini, Claude de Nardi fréquenta l’école primaire de Roquecourbe (Tarn) et habita dans la vieille maison d’Émile Combes. Jusqu’à l’âge de douze ans il reçut une éducation religieuse. Il obtint son baccalauréat en 1956 au lycée de Castres (Tarn).

À cette époque il participa avec les Jeunesses communistes à des manifestations contre les trains de rappelés. En 1957 il devint instituteur remplaçant dans le Loiret. Il fut ensuite appelé sous les drapeaux. Affecté en Algérie au 45e régiment de transmissions avec la mention « fonctions militaires à déconseiller » (il avait aussi refusé les « 3 jours »), son commandant était le colonel Robert qui fut l’un des artisans du putsch. Il fut ensuite chargé de l’alphabétisation des « Français de souche Nord-Africaine » avec les centres sociaux d’Alger animés par Max Marchand.

Fin 1959, il rentra en France et reprit un poste d’instituteur dans le Loiret, à Pithiviers où il passa avec succès son CAP. De 1961 à 1968, il enseigna les lettres au collège de Courtenay (Loiret). En 1964, il épousa une institutrice. La fille née de cette union ne fut pas baptisée. Claude de Nardi suivit ensuite un stage au CREPS de Boulouris et devint professeur d’éducation physique. Il enseigna cette discipline au collège de Neuville-aux-Bois jusqu’à sa retraite en 1997.

Dès son entrée dans l’enseignement, Claude de Nardi adhéra au SNI. De 1962 à 1968 il fut secrétaire de la section cantonale de Courtenay. En 1967, il entra au conseil syndical du Loiret sur la liste UID puis en 1968 il rejoignit l’École Emancipée avant de revenir ensuite à UID. En 1974 il entra au bureau départemental et devint secrétaire général adjoint. En 1981 il fut élu secrétaire de l’académie Orléans-Tours. Il exerça ces mandats jusqu’à sa retraite. En 2005 il entra au bureau de la FGR de Gironde.

Claude de Nardy s’engagea aussi politiquement. Il participa d’abord aux Jeunesses communistes de 1954 à 1956, date de l’invasion de la Hongrie. En 1965 il adhéra à la Convention des institutions républicaines (CIR) et après le congrès d’Épinay au Parti socialiste (PS). Il fonda et anima la section socialiste de Neuville-aux-Bois. En 1995, il quitta le PS pour rejoindre les Verts. En 2002, il réintégra le PS en Gironde.

À Neuville-aux-Bois, il fut candidat tête de liste aux élections municipales à partir de 1971 et fut élu, dans la minorité, à partir de 1983 et jusqu’en 2000. Il fut aussi candidat, sans succès aux élections cantonales en 1982.

Claude de Nardi milita aussi dans diverses associations, mutuelles et organisations philosophiques. Membre des Éclaireurs de France, il fut à l’origine de la création des patrouilles de Châteauneuf puis de Courtenay, chef de troupe à Pithiviers. Au sein des CEMEA, il fut instructeur non-permanent de 1964 à 1975. Il participa également à l’animation de colonies de vacances de 1963 à 1975. Au sein de la MGEN du Loiret, il siégea au conseil d’administration, au bureau puis fut président de 1994 à 2000. Il participa également au Groupement régional de la coopération, de la mutualité et des associations (GRCMA) de la région centre, comme membre du conseil d’administration à partir de 1985 puis comme président de 1988 à 1999. En 1993, il obtint la transformation du GRCMA en CRES (Chambre régionale de l’économie sociale), une première en France. Adhérent à la Ligue des droits de l’Homme à partir de 1967, il présida la section d’Orléans (Loiret) de 1975 à 2000 et fut président de la région Centre, de 1992 à 2000. Après 2000, il adhéra en Gironde.

Il adhéra à l’Union rationaliste à partir de 1956. Il fut également membre du Grand Orient de France (GODF), à partir de 1981, au sein de loge Étienne Dolet d’Orléans. Il milita également à la Libre pensée à partir de 1966. À partir de 2003, il collabora au journal La calotte, par divers articles divers et comme traducteur de textes et d’articles italiens, sous la signature « Homère ». Ce surnom figurait sur la fiche établie pour Claude de Nardi par les renseignements généraux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237987, notice DE NARDI Claude par François Printanier, version mise en ligne le 3 février 2021, dernière modification le 2 août 2022.

Par François Printanier

SOURCE : Renseignements fournis par l’intéressé.

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