GRANÇON Charles, Louis, Noël

Par Eric Panthou et Bruno Peyron

Né le 5 décembre 1912 à Grenoble (Isère), exécuté sommairement par erreur par la Résistance le 29 avril 1944 à La Chaise-Dieu (Haute-Loire) ; chef de service dans les mines ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Félix et de Marguerite, née Burgsteilher, Charles Grançon habitait sous l’Occupation 5 place de la Mi-carême à Saint-Étienne (Loire). Célibataire, il était chef de service aux mines de la Roche-Molière (Loire). Officier prisonnier de guerre, il était parvenu à s’évader d’Allemagne.
Il rejoignit la Résistance à une date qu’on ignore.
Il était attablé à l’hôtel Terminus à La Chaise-Dieu (Haute-Loire) quand 4 membres des FTP du camp Wodli firent irruption dans la salle et tirèrent une rafale de mitraillette. Ils visaient le propriétaire, Monsieur Olivier. On ignore la raison pour laquelle Charles Grançon était présent dans l’établissement de ce milicien notoire. Il fut tué sur le coup à 22 heures aux côtés de Claude Villais et Émile Villais, des civils.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Selon le témoignage de M. Olivier, après-guerre, les Résistants auraient délibérément abattu les 3 témoins, lui et sa femme ayant fait les morts sans avoir été touchés.

Une stèle à La Chaise-Dieu rappelle cet événement. "Victimes de la guerre" dit la stèle.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article237993, notice GRANÇON Charles, Louis, Noël par Eric Panthou et Bruno Peyron, version mise en ligne le 3 février 2021, dernière modification le 3 mai 2021.

Par Eric Panthou et Bruno Peyron

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 196555, dossier Charles Grançon (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 267655, dossier résistant Charles Grançon (nc). — Arch. dép. de la Haute-Loire, 20 J, dossier 46, folio 19-20. — Philippe Bourdrel, L’épuration sauvage, tome 2, p. 47-48. — État-civil La Chaise-Dieu.

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