Par Eric Panthou
Né le 30 mai 1904 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise, aujourd’hui Yvelines), exécuté sommairement par erreur par la Résistance le 29 avril 1944 à La Chaise-Dieu (Haute-Loire) ; ajusteur outilleur ; victime civile.
Fils de Stanislas François et de Marie Louise Le Breton, Émile Villais épousa Juliette Marie Coche le 30 juillet 1927, Paris. Le couple eut un fils. Émile Villais était ajusteur outilleur pour le métro, domicilié 71 bis rue Philippe de Girard à Paris (ex Seine, XVIII° arr.).
Il devait être réfugié à La Chaise-Dieu où habitait son beau-père, Casimir Coche.
Il était attablé à l’hôtel Terminus à La Chaise-Dieu (Haute-Loire) quand 4 membres des FTP du camp Wodli firent irruption dans la salle et tirèrent une rafale de mitraillette. Ils visaient le propriétaire, Monsieur Olivier. Claude et son frère Claude Villais, âgé de 8 ans, furent tués, ainsi que Charles Grançon.
Les deux frères sont considérés comme victimes de la guerre comme l’indique une plaque installée dans la commune.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure sur le monument aux morts de La Chaise-Dieu ainsi que sur une plaque dans la même commune, aux côtés de celui de son frère.
Il fut inhumé à Connangles (Haute Loire)
Par Eric Panthou
SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 407136, dossier victime civile pour Émile Villais (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983. — Généanet. — État civil La Chaise-Dieu.