Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 26 juillet 1895 à Moriville (Vosges), mort en prison le 22 juillet 1943 à Épinal (Vosges) ; cheminot ; résistant de la Résistance intérieure française (RIF).
René Cholin était marié. Il exerçait le métier d’homme d’équipe au service de l’Exploitation SNCF à Épinal. Patriote, il avait décidé d’aider des prisonniers de guerre évadés. Il fut appréhendé par les Allemands le 19 juillet 1943 pour une enquête au sujet de l’arrestation d’un soldat autrichien déserteur et décédé en France. Selon l’enquête, il lui aurait fourni des vêtements. Il fut interné à la prison de la Loge-Blanche et sa femme qui lui rendait visite tous les jours pourra témoigner des coups qu’il avait reçus. Transféré le 22 juillet 1943 à la prison de la Vierge à Épinal dans une cellule individuelle, il se serait suicidé durant la nuit suivante selon une des hypothèses ou il serait tout simplement mort de ses blessures et des sévices endurés.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite en 1949 sur l’acte de décès et fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF).
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Épinal (Vosges).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 129220 (nc).— Véronique Desormeaux et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017, page 384.— Mémorial Genweb.