Par Eric Panthou
Né le 15 mars 1929 à Garches (ex Seine-et-Oise, aujourd’hui Hauts-de-Seine), tué le 19 août 1944 à Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire) ; étudiant ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Fils de Fernand, Jean, Désiré, agent d’assurances, et de Marie Françoise Lauprêtre, sans profession, Claude Liard aurait habité Ambert (Puy-de-Dôme), sous l’Occupation. Il est considéré comme étudiant, célibataire. Il rejoignit les FFI en Haute-Loire à une date qu’on ignore.
Le 19 août 1944, des échanges de tirs eurent lieu aux Estables, sur la commune de Félines. Ils durèrent trois heures et firent deux morts côté allemand. D’autres tirs eurent lieu à Chomelix, pendant une heure. Claude Liard, âgé seulement de 15 ans, trouva la mort à 16 heures dans un bois, tué par un coup de mortier. A Craponne-sur-Arzon, deux prisonniers sont abattus froidement : Émile Chevalier, du camp Wodli, blessé au cours d’un combat, et Jean Vauris.
La mort de ces résistants intervient dans le cadre des combats en vue de la libération de la Ville du Puy.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Une plaque en sa mémoire a été apposée dans le bourg de Chomelix (Haute-Loire) en bordure de la route allant de Bellevue-la-Montagne à Craponne-sur-Arzon. Son nom figure également sur le monument aux Morts à Garches.
Par Eric Panthou
SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 84588, dossier Claude Liard (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983. — Estivareilles-1944-un-parcours-de-la-memoire. — Mémorialgenweb. — Généanet. —État-civil Craponne-sur-Arzon et Garches.