Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 13 juillet 1904 à Saint-Germain-de-Tallevende (Calvados), mort à l’hôpital le 7 janvier 1943 à Caen des suites de ses blessures à Mézidon (Calvados) ; cheminot ; victime civile.
Gabriel Decan était le fils de Alfred Adrien et de Marie Adolphine Anger. Il se maria le 4 mai 1929 à Vire (Calvados) avec Madeleine Marie David et était domicilié rue Jules Guesde à Mézidon. Il était père de trois enfants.
Homme d’équipe à la SNCF en gare de Mézidon, il fut grièvement blessé le 5 janvier 1943 d’un coup de feu tiré par une patrouille allemande alors qu’il rentrait de son service à quatre heures du matin en dehors du couvre-feu. Il fut conduit à l’hôpital du Bon Sauveur 93 rue Caponière, à Caen où il décéda des suites de ses blessures le 7 janvier 1943.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès et son nom figure sur la stèle commémorative de la SNCF à la sortie de la gare, à Mézidon-Canon (Calvados).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 460.— Mémorial Genweb.