FINZI Charles dit DAYNAC Charles

Fils d’un commerçant, Charles Finzi fréquenta l’école primaire supérieure puis pendant deux ans une école commerciale à Paris comme boursier, mais faute de ressources suffisantes il quitta un an avant le diplôme. En 1928, alors qu’il résidait dans les Bouches-du-Rhône à Marseille (puis à Aubagne), Finzi adhéra aux Jeunesses communistes (JC), puis, en 1931, au Parti communiste. De 1930 à 1934, il fut trésorier général des JC des Bouches-du-Rhône puis, de 1934 à 1941, participa à la direction légale puis illégale du mouvement. Il fut membre du bureau régional du Parti communiste.

Dans son autobiographie (sans date, vers 1932), il disait avoir lu de nombreux livres matérialistes marxiste. "Notamment de Marx et Engels j’ai lu le Capital, le Manifeste communiste, Principes du communisme ; de Lénine rien à part quelques fragments de certains ouvrages. J’ai étudié ces ouvrages dans la mesure où évidemment je les ai compris." La commission des cadres le classa "A" et conclut "Parait bon camarade. A suivre. A faire compléter la bio"

De 1941 à 1944, il exerça des responsabilités au sein des éditions clandestines du Comité national des intellectuels.

À la Libération, Finzi devint administrateur de La Voix du Peuple, quotidien régional du Parti communiste publié à Lyon de 1945 à 1947, puis fut, de 1947 à 1952, administrateur de La Voix ouvrière.

Il fut aussi membre de la commission nationale de contrôle financier de l’ANACR.