KNOPF Suzanne

Son père, Adolf Knopf était tailleur, sa mère, Sarah Knopf, née Mark, était couturière. Ils tenaient une boutique rue de Douai à Paris (IXe arr.). Suzanne Knopf a été scolarisée à l’école primaire de la rue de Douai. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle a noué des liens avec la résistance juive, avant d’être contrainte de se cacher après avoir échappé plusieurs fois à la déportation. Elle a adhéré au Parti communiste à la toute fin de la guerre et a milité au sein de la section du 9e arrondissement – Saint-Georges, avec Suzanne Girault*. Chaque semaine, elle vendait L’Humanité à la sortie de la station de métro Blanche.
En 1948, elle a participé au festival mondial de la jeunesse démocratique à Prague et a adhéré au Mouvement de la Paix, dans la section du 9e arrondissement de Paris où elle a rencontré Benjamin Steinberg* qu’elle a épousé en 1951. Une fille, Annie, est née en juin 1953.
Elle travaillait depuis la Libération comme cadre au sein du Centre National du Cinéma (CNC), avant d’être licenciée à la fin des années 1940 – début des années 1950 en raison de son engagement syndical et politique.
Elle a travaillé par la suite au sein du comité d’établissement de Bosch-Lavalette à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis à celui de l’Alsthom Savoisienne Saint-Ouen, où elle était responsable des réalisations sociales – et plus particulièrement des colonies enfantines – au sein de ce comité d’établissement géré par la CGT. Dans cette entreprise, elle a été à l’initiative de la création d’un comité pour la paix en Algérie.
Divorcée de Benjamin Steinberg, elle a épousé en secondes noces Raymond Godard, dessinateur à l’Alsthom de Saint-Ouen.
Elle a également été très impliquée dans les associations de parents d’élèves du lycée de Saint-Ouen et adhérente de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE).