CHEVALDONNÉ Pierre, François

Fils d’Amand Chevaldonné, instituteur, et d’Arthémise Huet, Pierre Chevaldonné, cousin germain de Robert Chevaldonné, entra à l’École normale d’instituteurs d’Orléans en 1909 et en sortit en 1912 pour occuper son premier poste à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret).

Incorporé en octobre 1913 dans l’infanterie, il effectua toute la Première Guerre mondiale qu’il termina au grade de lieutenant. Blessé en septembre 1914, les pieds gelés en mars 1916, gazé en août 1918, il obtint plusieurs citations et la Croix de guerre.
Il s’était marié le 26 mars 1917 à Yèvre-le-Chatel (Loiret) avec Marcelle Langer.

À son retour de la guerre, il fut nommé instituteur-adjoint à Pithiviers (Loiret). En 1932, il devint directeur de l’école de Cepoy (Loiret) puis en 1939 directeur de l’orphelinat Serenne, établissement avec internat à Orléans. Chaque année il participait au cortège des fêtes de Jeanne d’Arc avec ses élèves, tous vêtus d’une cape bleue, le directeur portant une cape et un grand chapeau noirs. Il occupa ce poste jusqu’en 1954, année de sa retraite.

Pierre Chevaldonné entra au conseil syndical de la section du Loiret du Syndicat national des instituteurs dans les années 1920 et fut élu secrétaire général de 1931 à 1936. Il adhérait aussi au Parti socialiste SFIO. Il fut aussi administrateur de la caisse primaire et de la caisse régionale de la Sécurité sociale, président de l’URSSAF du Loiret, assesseur au tribunal des enfants d’Orléans, administrateur du centre hospitalier d’Orléans et président du Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptées.

Capitaine de réserve, il fut remobilisé de septembre 1939 à juillet 1940.

Pierre Chevaldonné, décoré de la médaille de l’Éducation surveillée, fut nommé officier de l’ordre de la Santé et officier de la Légion d’honneur.

Une rue d’Orléans et un hôpital de jour portent son nom.