Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 20 août 1908 à Romilly (Loir-et-Cher), exécuté sommairement le 30 août 1944 à Châteauroux (Indre) ; cheminot ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Rémy Fourmy était marié et domicilié 93 route de Châtellerault, à Châteauroux. Il entra à la Compagnie PO (Paris-Orléans), au service de la Voie en mars 1937 comme cantonnier, à Châteauroux.
En mars 1944, il entra dans la Résistance en rejoignant un groupe FTP comme agent de liaison. Il participa à plusieurs sabotages de voies ferrées à proximité de Buzançais, sur la ligne Châteauroux-Tours, et à Montluçon. Le 30 août 1944, il fut chargé de prévenir des camarades du passage d’une colonne allemande à Saint-Maur mais il fut arrêté route n° 20 à la ferme des Aubry à Châteauroux, par des soldats allemands, en possession de son revolver. Il fut alors fusillé sur place.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant". Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF à Argenton-sur-Creuse, sur la plaque commémorative 1939-1945 de l’ancienne mairie (Indre).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 230904 et AC 21 P 186571 (non consultés).— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 623.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.