MOULINET Louis, André

Par Éric Belouet

Né le 17 avril 1925 à Néris-les-Bains (Allier), mort le 9 juin 2006 à Paris (XIIIe arr.) ; ouvrier tourneur ; militant jociste (1940-1951), permanent régional (1945-1947) puis trésorier national (1947-1951) de la JOC ; syndicaliste CFTC puis CFDT, membre du bureau de la fédération CFTC de la Métallurgie (1958-1962), secrétaire général adjoint de l’Union régionale parisienne CFTC puis CFDT (1961-1971) ; militant et élu du Parti socialiste à Paris (XIIIe arr.) ; conseiller de Paris (1971-1981), député de Paris (1981-1988).

Louis Moulinet en 1947
Louis Moulinet en 1947
[Coll. privée Éric Belouet]

Né d’Albert Moulinet (originaire de Néris-les-Bains, fils d’un ouvrier des mines de Ferrières, dans l’Allier), cuisinier, et de Félicie née Bouchardon, couturière, Louis Moulinet avait une sœur de cinq ans sa cadette. Il vit le jour dans l’Allier car, dans sa famille, « il valait quand même mieux aller accoucher au pays », mais vécut jusqu’à l’âge de six ans à Paris où ses parents s’étaient installés. En 1931, la famille revint à Néris-les-Bains. Louis Moulinet y fréquenta l’école communale et obtint le certificat d’études primaires. Bon élève, il passa le concours des bourses à l’âge de onze ans et le directeur de l’école effectua une démarche auprès de ses parents afin qu’ils l’envoient au lycée. Son père, gravement malade, jugea les études trop longues et refusa. Louis Moulinet entra donc en 1937 au cours complémentaire Jean-Jaurès de Montluçon (Allier), mais l’état de son père s’étant encore aggravé – il mourut quelques mois plus tard –, il fut contraint de le quitter en 1939 sans avoir passé le brevet d’études. En septembre 1939, il entra à la SAGEM à Montluçon, d’abord à l’école d’apprentissage, puis comme tourneur après avoir obtenu son CAP en juin 1942.

Louis Moulinet, dont les parents étaient catholiques pratiquants irréguliers, avait fait sa communion et, comme presque tous les jeunes de la commune, fréquentait le patronage. En 1937, le grand rassemblement organisé par la JOC à Paris pour fêter son Xe anniversaire avait eu un certain retentissement dans la région. Au printemps 1939, plusieurs membres du « patro » entreprirent de créer une section jociste. Celle-ci fut affiliée en avril 1940 et, ses membres les plus âgés ayant été mobilisés, Louis Moulinet en assuma la présidence. Rapidement, il devint vice-président fédéral, la fédération regroupant, outre la section de Néris-les-Bains, celle de Domérat et les trois sections de Montluçon. Le 21 juin 1942, il participa au rassemblement jociste de Limoges (Haute-Vienne), l’un des sept rassemblements régionaux organisés par la JOC pour fêter son XVe anniversaire, et devint président fédéral vers 1943.

Sollicité fin 1944 par le secrétariat national de la JOC pour devenir permanent, il prit ses fonctions en janvier 1945 avec la responsabilité du Massif Central. Sur le plan national, il fut rattaché à la branche « apprentis » (destinée aux « 14-17 ans »), dont Pierre Soutrenon* était le responsable national, et écrivit à partir de 1946 dans son bulletin Jeune chef. Fin 1946, le cheminot Paul Butet, qui devait réintégrer la SNCF le 1er janvier 1947, proposa à Louis Moulinet de lui succéder comme trésorier national de la JOC. Il eut alors à faire face à une grave crise financière. En effet, le mouvement jociste, sorti renforcé de la Seconde Guerre mondiale, connut un reflux en 1947 qui obligea le nouveau trésorier qu’il était, âgé seulement de vingt-deux ans, à réduire le personnel administratif de moitié et le nombre des permanents jocistes d’un tiers.

Dans le cadre de ses responsabilités de dirigeant national, Louis Moulinet eut également l’occasion, avec Eugène Descamps et André Demonchaux, de rencontrer, au siège du PCF, carrefour de Chateaudun à Paris, Maurice Thorez*, secrétaire général du Parti communiste, pour confronter les positions de la JOC et du PCF sur la question du service militaire. Bien des années plus tard, Louis Moulinet aimait évoquer le souvenir de cette rencontre qui avait fortement impressionné le jeune militant qu’il était encore.

L’expérience pénible qu’avait dû vivre Louis Moulinet comme trésorier national le marqua durablement, mais lui valut également une réputation de bon gestionnaire, de telle sorte que, lorsqu’il quitta le mouvement jociste en 1951, il fut sollicité par la Fédération loisirs et culture cinématographique (FLECC). Il en fut le secrétaire général jusqu’en 1953.

Désireux de rester en région parisienne, Louis Moulinet se fit embaucher à la Thomson, comme tourneur-outilleur à l’usine de Gennevilliers 1 qui fabriquait des émetteurs. Sur son initiative, il y fut rapidement rejoint par d’autres anciens permanents de la JOC et d’autres mouvements d’Action catholique de jeunesse : d’abord Pierre Viallefond* (ex-JOC, usine d’Asnières), avec lequel il partageait un logement rue Portalis, à Paris, puis Jean Sivet* (ex-JOC, Gennevilliers 2), Pierre Hadj-Amar* (ex-JOC, Asnières), Paul Raffin* (ex-JOC, Gennevilliers 2 puis Bagneux à partir de 1956), Claude Michelot* (ex-JIC, Asnières), Bernard Comont (ex-fédéral JOC, Gennevilliers 2), François Acquitter* (ex-JMC, Gennevilliers 1), André Jouin* (ex-JOC, Gennevilliers 2), André Acquier (ex-JOC, Bagneux), Maurice Vallée* (ex-JOC, comité central d’entreprise), Marcel Simmonin*… Cette arrivée en nombre dans l’entreprise d’anciens cadres des mouvements de jeunesse, en particulier de la JOC, répondait à une stratégie clairement élaborée visant à implanter la CFTC à la Thomson et à y conquérir la majorité. À l’arrivée de Louis Moulinet à l’usine de Gennevilliers, le paysage syndical se limitait à la CGT et le taux de participation aux élections des délégués du personnel était faible.

Louis Moulinet adhéra d’abord pendant une dizaine de mois à la CGT, principalement pour se familiariser avec le syndicalisme au sein de cette entreprise, puis la section CFTC fut créée en juin 1954, avec l’aide de la Fédération de la Métallurgie, en particulier celle de Jean Lannes*, secrétaire fédéral. Lors des élections des délégués du personnel qui suivirent, la section ne présenta des candidats qu’au premier collège (ouvriers) et seul Louis Moulinet fut élu. L’année suivante fut non seulement marquée par une nette progression de la liste CFTC, qui compta plusieurs élus, mais surtout, en septembre 1955, par la première grève victorieuse de l’histoire de la Thomson qui se traduisit par une augmentation des salaires. En 1956, la CFTC devint majoritaire au comité d’établissement et, à compter de cette date, Louis Moulinet siégea au comité central d’entreprise, qu’il représentait d’ailleurs au conseil d’administration de la Thomson.

Sur un plan plus général, Louis Moulinet, à l’instar de la quasi-totalité des anciens jocistes de sa génération et des suivantes, était un « minoritaire » au sein de la CFTC. À l’époque où il était permanent national de la JOC, il avait eu l’occasion de rencontrer plusieurs représentants de la minorité, parmi lesquels Fernand Hennebicq* et, surtout, Paul Vignaux* auquel allait d’ailleurs l’unir une longue relation d’amitié, nullement entravée par les différences d’âge et de formation. Par ce biais, Louis Moulinet s’engagea activement au sein du groupe « Reconstruction » – dont il fut un temps gérant des Cahiers et l’un des principaux animateurs du groupe parisien – et fut un actif défenseur de la déconfessionnalisation, devenue effective en 1964.

Louis Moulinet exerça également pendant quelque temps des responsabilités fédérales, siégeant au bureau de la Fédération CFTC de la Métallurgie de 1958 à 1962.

Sollicité en 1961 par Robert Duvivier, secrétaire général de l’Union régionale parisienne de la CFTC, pour devenir permanent, Louis Moulinet en fut le secrétaire général adjoint pendant dix ans, au sein de la CFDT à partir de 1964. Au sein de l’URP, il était plus particulièrement chargé des relations intersyndicales et des relations avec les organisations politiques (SFIO, PCF, PSU) et autres (Ligue des droits de l’Homme, UNEF…), ce qui lui valut de jouer un rôle actif dans l’organisation de manifestations unitaires, notamment pendant la guerre d’Algérie puis en Mai 68. Il fut ainsi chargé d’organiser la rencontre entre Eugène Descamps (CFDT), Georges Séguy (CGT) et Jacques Sauvageot (UNEF) au siège de l’UNEF qui devait déboucher sur la grande manifestation du 13 mai 1968.

Louis Moulinet représenta également la CFDT au conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales de la région parisienne de 1967 à 1971 et au conseil d’administration de l’Université Paris VIII de 1969 à 1971.

Fin 1970, Robert Duvivier fit savoir qu’il quitterait la tête de l’URP-CFDT l’année suivante et qu’il apporterait son soutien à Guy Gouyet* pour lui succéder. Comprenant qu’il ne lui succèderait pas et après dix ans passés comme permanent de l’URP, Louis Moulinet décida lui aussi de la quitter. Il se fit alors embaucher le 1er février 1971 aux Chèques coopératifs restaurants (CCR) avec la responsabilité de s’occuper des chèques vacances qui étaient en train de voir le jour.

L’année 1971 fut, pour Louis Moulinet, celle du passage de l’action syndicale à l’action politique. Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre*, responsables du Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste (CERES), courant qui venait de conquérir la majorité au sein de la fédération socialiste parisienne, souhaitaient renouveler la vie du parti et élargir les listes dans la perspective des élections municipales de 1971. Ils proposèrent ainsi à Louis Moulinet, qui venait d’emménager dans le XIIIe arrondissement après avoir vécu pendant dix ans à Montmorency (Val-d’Oise), d’être candidat dans cet arrondissement en remplacement de Claude Bourdet. N’étant pas encore encarté au Parti socialiste, il fut candidat sous l’étiquette « syndicaliste » – et non pas CFDT, pour éviter la confusion des genres – et, une fois élu, en mars 1971, s’apparenta au groupe socialiste, siégeant à la 3e commission. Il adhéra ensuite, individuellement, au Parti socialiste, participa au congrès d’Épinay en juin et entra à la commission exécutive fédérale du PS parisien.

Les deux autres représentants du CERES au Conseil de Paris, Georges Sarre et Pierre Guidoni*, accaparés par leurs autres activités politiques, demandèrent à Louis Moulinet d’y représenter leur courant. Celui-ci se consacra alors pleinement à son mandat de conseiller de Paris, fragilisant du même coup sa situation professionnelle aux CCR.

À l’été 1971, au moment du scandale immobilier, mais aussi politico-financier, dit « l’affaire de la garantie foncière », Louis Moulinet joua un rôle actif dans le départ du préfet Marcel Diebolt, fournissant notamment des documents compromettants au Canard enchaîné. Dès lors, dans le cadre de son mandat de conseiller de Paris, il s’intéressa plus particulièrement aux questions d’urbanisme et entreprit de faire la guerre aux promoteurs immobiliers qui voulaient faire du XIIIe arrondissement leur lucratif terrain de jeu. Il parvint ainsi, avec l’aide des riverains, à faire avorter plusieurs projets immobiliers devant déboucher sur la construction de tours.

Sur le plan politique, lors du congrès de Grenoble du PS (22-24 juin 1973), Louis Moulinet, à la demande de Georges Sarre*, avait présenté sa candidature au bureau national. Non élu, il le fut en revanche à la commission nationale de contrôle financier du parti. La même année, il fut candidat du PS à l’occasion des élections législatives, mais ne recueillit que 18 % des suffrages exprimés.

L’année suivante, lorsque la décision fut prise de scinder en deux parties la section socialiste du XIIIe arrondissement dont les effectifs avaient considérablement augmenté à la suite du congrès d’Épinay (1971) et des Assises du socialisme (1974), Louis Moulinet fut l’un des artisans de la création de la section « Paris XIIIe Est », contrôlée par le CERES, et en devint le secrétaire.

Les élections municipales de 1977 donnèrent lieu à une farouche opposition au sein du PS du XIIIe arrondissement, entre les représentants du CERES (Louis Moulinet, Jean-Pierre Welterlin, Daniel Benassaya…) d’une part et les Mitterrandistes du courant A (Paul Quilès, Jean-Marie Le Guen, Gérard Fuchs) de l’autre. Les premiers l’emportèrent et Louis Moulinet fut finalement réélu conseiller de Paris.

Aux élections législatives des 14 et 21 juin 1981, il fut candidat suppléant de Nicole Questiaux (CERES) dans la 13e circonscription de Paris (XIIIe arrondissement). Celle-ci obtint 30 % au premier tour et l’emporta largement au second avec 61 % des suffrages exprimés. L’entrée au gouvernement de Nicole Questiaux le 24 juillet 1981, comme ministre d’État, ministre de la Solidarité nationale, fit de Louis Moulinet un député à part entière. Opposé au cumul des mandats, en paroles comme en actes, il quitta alors son mandat de conseiller de Paris. À l’Assemblée nationale, il siégea d’abord à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, puis, à partir de 1984, à celle des affaires étrangères.

Dans le cadre de son mandat de député, Louis Moulinet proposa notamment d’abroger une loi de 1965 permettant aux bénéficiaires de logements HLM d’acquérir leur appartement à un prix avantageux, ce qui risquait à terme d’appauvrir considérablement le parc de logements sociaux de la ville de Paris. Son projet, jugé trop brutal par le PS, fut néanmoins repris sous une forme édulcorée et voté quelques années plus tard.

Louis Moulinet avait également beaucoup œuvré pour l’intégration des nombreux Asiatiques qui s’étaient installés dans le XIIIe arrondissement à partir de 1975. En 1982, avec Antoine Nguyen Manh Ha – ancien jociste d’Indochine, ancien ministre du premier gouvernement de Ho Chi Minh et gendre de Georges Maranne* – auquel il était lié depuis l’époque de la JOC, Louis Moulinet créa et présida l’Association « 13e sans frontières » qui, installée en plein cœur du Chinatown parisien, contribua grandement aux échanges culturels dans le quartier et à l’alphabétisation de la communauté asiatique de l’arrondissement. Grâce à des subventions (notamment celles du Fonds d’action sociale), cette association put acheter des locaux 70 avenue d’Ivry et organiser des classes de français langue étrangère. « 13e sans frontières » mena une action utile et reconnue, mais, confrontée à la pénurie des subventions, allait devoir fermer ses portes après plus de quinze ans d’existence.

Par ailleurs, pour lutter contre le communautarisme et prévenir le risque de voir naître des écoles privées chinoises, il parvint à faire créer, avec l’aide de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Éducation nationale, des classes de chinois dans certaines écoles primaires de l’arrondissement.

Aux élections législatives du 16 mars 1986, au scrutin proportionnel à un tour, le Parti socialiste parisien, escomptant sept élus, le plaça en huitième position de sa liste. À la surprise générale, le PS recueillit 31,4 % des voix, obtenant huit sièges (autant que le RPR). Aux législatives suivantes, en 1988, il ne fut plus candidat, le PS lui ayant préféré Paul Quilès.

Ayant perdu son dernier mandat, Louis Moulinet représenta pendant de nombreuses années le PS au conseil d’administration de l’Association pour la rééducation professionnelle et sociale de l’Office HLM de Paris et à celui de la Caisse d’Allocations familiales de Paris.

Au moment du congrès de Rennes (15-18 mars 1990), resté célèbre pour la guerre de tendances auquel s’y livra le PS (7 motions), il rallia la motion 1 et prit ses distances avec les chevènementistes, avec lesquels ses désaccords, notamment sur la question européenne, allaient aller en grandissant

Élu trésorier de l’Association des anciens députés à la fin des années 1990, il se consacra à cette dernière fonction avec énergie, organisant notamment chaque année un voyage à l’étranger.

Enfin, en retrait de la vie syndicale et politique, bien que toujours adhérent de la CFDT et du PS, Louis Moulinet restait un observateur attentif de leur évolution. Il fit ainsi partie des 25 anciens dirigeants confédéraux, fédéraux et régionaux de la CFDT qui signèrent une tribune publiée dans Le Monde le 18 avril 2004, intitulée « Questions à la CFDT », se montrant très critique envers l’attitude de la confédération concernant les retraites et s’interrogeant sur l’évolution de la centrale. Depuis plusieurs années, il ne faisait pas mystère de son hostilité à l’égard de la majorité confédérale.

Fait chevalier de la Légion d’honneur en juillet 1991, Louis Moulinet fut promu au grade d’officier en mars 2002.

Il s’était marié le 9 avril 1955 avec Suzanne Barrat, militante jociste tourangelle. Le couple adopta un fils, Denis, et accueillit pendant quelques années un enfant cambodgien que ses parents étaient parvenus à faire sortir du pays au moment où sévissait le régime de terreur de Pol Pot.

Mort le 12 juin 2006, Louis Moulinet fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), en l’absence de la plupart de ses amis de la JOC et de la CFDT qui n’avaient pas été informés de son décès, mais en présence de plusieurs personnalités socialistes (Jean-Pierre Chevènement, Georges Sarre, Serge Blisko, Jean-Marie Le Guen…). Bertrand Delanoé, maire de Paris, lui rendit hommage à l’ouverture de la séance du conseil municipal de Paris le 10 juillet 2006. Un autre hommage, non officiel mais chaleureux, lui fut rendu le 24 avril 2007 par quelques-uns de ses amis l’ayant connu dans le cadre de la JOC, de la Thomson, du Parti socialiste, de l’association « 13e sans frontière »… ; à cette occasion, une plaque fut déposée sur sa tombe.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article23836, notice MOULINET Louis, André par Éric Belouet, version mise en ligne le 27 décembre 2008, dernière modification le 2 avril 2018.

Par Éric Belouet

Louis Moulinet en 1947
Louis Moulinet en 1947
[Coll. privée Éric Belouet]
Louis Moulinet en 1981
Louis Moulinet en 1981
[Assemblée nationale, Notices et portraits, 1981]
Louis Moulinet lors d'un entretien au Centre Malher
Louis Moulinet lors d’un entretien au Centre Malher

SOURCES : Arch. JOC (SG), fichier des anciens permanents. — Arch. Fédération CFDT de la Métallurgie. — « Le Creuset de la JOC », in Solidaires, journal de l’Union Régionale des Syndicats d’Île-de-France CFDT, n° 373 (novembre 1994), p. 31-35. — Who’s Who in France. — Hervé Hamon, Patrick Rotman, La Deuxième gauche : histoire intellectuelle et politique de la CFDT, Ramsay, 1982. — Frank Georgi, L’Invention de la CFDT. 1957-1970 : syndicalisme, catholicisme et politique dans la France de l’expansion, Éd. de l’Atelier, 1995. — Frank Georgi, Eugène Descamps, chrétien et syndicaliste, Éd. de l’Atelier, coll. « La part des hommes », 1997. — Jo Bibard, Faire l’histoire ensemble, 2007 — Quatre entretiens de Louis Moulinet, accompagné de Pierre Hadj-Amar, par Claude Pennetier, Frank Georgi, Nathalie Viet-Depaule et Éric Belouet, filmés par Bernard Baissat, janvier-juin 1995. — Interview de Louis Moulinet par Étienne Gau, La Croix, 14-15 mai 1978. — Nombreux entretiens et conversations informelles d’Éric Belouet avec Louis Moulinet, 1994-2002. — Renseignements communiqués par Pierre Hadj-Amar.

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